Nous avions entendu parler de ce Festival depuis plusieurs années mais n'avions encore jamais eu l'occasion ni de le visiter, ni d'y exposer. C'est chose faite lors de la 16^ème édition qui s'est tenue sur 5 jours, à Port Saint Louis du Rhône, du 8 au 12 mai.

Ce Festival est constitué principalement d'un village de l'Oiseau, sous chapiteau le long du Rhône, qui accueille les différents stands et animations.

Cette année, pour la première fois, un nouveau lieu d'exposition était proposé : la tour Saint Louis. Son rez de chaussée accueille l'Office de Tourisme de la ville, et une salle au premier étage présente une collection d'oiseaux naturalisés.
C'est au deuxième étage de cette magnifique tour de pierre que j'ai pu accrocher l'exposition « Plumes Blanches », avec une place suffisante pour présenter la presque totalité des deux versions successives de cette exposition.

Ecrin de pierres, éclairage par spots, nous avons ainsi profité d'une très belle salle d'exposition.

Hélas, bien que dominant l'esplanade sur laquelle étaient installés les chapîteaux du village de l'Oiseau, nous craignions que pour cette première ouverture au public, le fait que cette salle soit en dehors du lieu principal de la manifestation conduise à une sous fréquentation.
Et cette crainte s'est révélée être fondée. En effet, alors que le Festival dénombre près de 19 000 festivaliers, dont 10 000 visiteurs du village de l'Oiseau, nous n'avons de notre côté dénombré que 800 visiteurs de notre exposition à l'issue des 5 jours.

Nous n'avons pas d'explication à cette différence majeure, si ce n'est que nous avons compris que le Festival de la Camargue est avant tout un festival dont le but est de promouvoir la région à travers de nombreuses sorties et animations, ainsi que son artisanat à travers la présence de nombreux producteurs locaux.
Les expositions photographiques ne viennent qu'en marge, et la majorité des visiteurs viennent pour les dégustations et animations.

Par rapport aux festivals dédiés à la photographie de nature, cela laisse presque penser que les visiteurs découvrent les expositions photographiques par hasard.
Quelques regrets donc par rapport à l'image erronnée que nous nous faisions de ce Festival. Il faut le prendre pour ce qu'il est et non pour un festival dédié à la photographie animalière.

Heureusement, si les visiteurs étaient peu nombreux, les échanges ont été intéressants. Nous avons aussi retrouvé plusieurs amis et amies photographes qui exposaient aussi, et fait la connaissance de plusieurs autres.