Les quelques jours de vacances entre les fêtes de fin d'année ont été bien mis à contribution pour le site.
Ainsi, outre les améliorations afin de mieux profiter des photos des pages Actualités, nous avons aussi mis en ligne une galerie de photos de l'état du Victoria en Australie. Vous la trouverez dans la section « Galeries … par Lieux » du site, ou directement ici.
Autre nouvelle page, la page de description du « Festival Pixel Nature » de Barr en Alsace, auquel nous avons exposé fin septembre.
Depuis la création de notre site, la mise à jour des Actualités s'effectue selon une périodicité... variable !
Au-delà du contenu, la forme a très peu évolué, avec quelques simplifications de codage invisibles à l'écran.
Mais en cette fin d'année, nous avons voulu améliorer la présentation des photographies que nous vous proposons sur ces pages Actualités.
Ainsi, il est désormais possible de profiter d'un affichage plus grand des images présentées, tout simplement en cliquant sur l'image.
Cette amélioration a été rétroactive, et nous l'avons appliquée à toutes nos pages y compris les archives depuis 2014.
![]() |
En début d'automne, fin septembre, la région manquait d'eau et les champignons restaient absents. Puis, une période de pluie presque continue s'est installée jusqu'en novembre, et les terrains se sont retrouvés gorgés d'eau avec des conditions de lumière défavorables. Ce n'est finalement que fin novembre, que Laurence, profitant d'une pause de quelques jours dans les précipitations, a pu repartir photographier quelques champignons. |
![]() |
L'identification reste difficile, nous ne sommes pas spécialistes. Ainsi, à part l'amanite tue-mouche ci-dessus qui est évidente à reconnaître, nous nous sommes arrêtés à la famille des russules - vraisemblablement la russulle mamelonnée - illustrée à gauche, quand à celui de droite, il restera inconnu ! Sûrement une mycène mais laquelle ?
Il est vrai que l'identification des champignons, comme des insectes, nécessite des photos spécifiques qui ne sont pas selon les angles de prises de vue plus esthétiques que nous cherchons. Et il est difficile sur le terrain de penser à compléter systématiquement la série de photographies par ces clichés dédiés à l'identification ! |
![]() |
Poursuivant notre remontée après Noirmoutier, nous avons passé une journée dans les marais salants de Guérande. A cette période, la production de sel est suspendue et le niveau d'eau dans les marais est plus haut. Les petites digues qui séparent les parcelles servent à de nombreux limicoles comme reposoirs. Nous avons ainsi trouvé quelques bécasseaux variables à portée de téléobjectif. |
![]() |
![]() |
Après notre visite au Festival du Film Ornithologique de Ménigoute, nous avons poursuivi par quelques jours de vacances en remontant le long de la côte Atlantique. Nous avons commencé notre court périple par l'île de Noirmoutier que nous ne connaissions pas. Nous y avons ainsi passé la la nuit de la tempête Ciran. |
Petite ville d'Alsace d'un peu moins de 8000 habitants, Barr accueille fin septembre 2023 la 12ème édition du Festival photo Pixel Nature. Nous étions une vingtaine d'exposants, accueillis dans et autour de la Mairie de Barr.
Hervé a présenté la deuxième version de son exposition « Plumes Blanches », étendue à 20 photographies, dont 15 nouvelles par rapport à la première édition. |
![]() |
Visiteurs de la réserve ornithologique du Teich à partir de fin août, les jeunes martins pêcheurs nés cette année sur les berges de la Leyre sont comme d'habitude présents et très actifs. Hervé a profité de nombreuses heures passées à attendre les martins pêcheurs pour essayer de nouvelles fonctionnalités disponible sur le nouveau boîtier hybride : l'enregistrement anticipé de photographies qui permet de compenser le temps de réaction du photographe et retrouver une scène très brève entraperçue. |
![]() |
![]() |
Et le Teich réserve toujours quelques surprises. Ainsi, pendant quelques jours, un phalarope à bec étroit a fréquenté la lagune Claude Quancard au fond de la réserve. |
Et si la météo n'est pas favorable aux promenades en bord de mer, il reste des observations dans le jardin.
Le jardin potager propose des sujets qui peuvent délivrer des compositions graphiques originales. Ainsi, ces nervures de feuille de betterave semblent être autant de veines rouges qui irriguent le feuillage.
Laurence poursuit ses recherches dans les plantes aromatiques pour y trouver de nombreux insectes, comme ci-dessous un téléphore fauve observé au milieu des feuilles de fenouil.
Quelques jours de vacances en Bretagne et un passage obligé par la côte de granit rose.
Hervé tente de nouveau des effets vaporeux créés par des poses longues sur les rochers battus par les vagues.
Laurence parcourt les rochers à la recherche de lichens et petits coquillages. Nous illustrons cette quête par cette littorine.
Après le safari du matin, retour pour déjeuner dans le camp et patienter jusqu'au safari de l'après-midi. Mais comment occuper ce moment ?
Faire une sieste, prendre une douche, vider les cartes mémoires, cela donne déjà des possibilités, mais étant dans ce milieu, pourquoi ne pas continuer à l'observer, à rechercher d'autres espèces, à poursuivre la moisson d'images ?
![]() |
Laurence se promène ainsi dans le camp, dans les bois, entre les tentes à la recherche des passereaux et petites bêtes, Hervé préfère rester avec les mangoustes naines |
![]() |
Les félins ne sont pas les animaux que nous cherchons à voir à tout prix lors de nos séjours au Kenya, mais comment passer outre !
Cette année, nous avons assisté à des tentatives de chasse d'un groupe de lions sur un buffle, puis le lendemain matin sur un hippopotame.
![]() |
Dans les deux cas, ces chasses ont échoué, se retournant même par une charge du troupeau de buffles sur les lions en représailles. Hélas, cette scène, observée en fin d'une journée sombre, laisse d'intenses souvenirs, mais juste quelques photos de piètre qualité. Quelle émotion encore lors de la rencontre d'un guépard ou d'un léopard, dont le regard semble si intense... |
![]() |
![]() |
Il n'est pas si facile de photographier des babouins. L'idéal est de trouver des individus qui jouent sur des branches à faible hauteur au-dessus du sol pour éviter des angles de prise de vue trop grands. Les jeunes sont alors d'excellents modèles à travers leurs jeux de découverte de leur milieu. |
![]() |
En ce mois de juin, retour au Kenya pour une semaine dans la réserve du Masaï Mara. Valérie était passionnée d'éléphants, alors commenons ce retour de voyage par quelques images de ces animaux imposants. |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
Enfin nouvelles... pas sur leurs sites, mais dans notre photothèque !
|
![]() |
Trois nouvelles espèces pour nous, en plus des Ophrys mouches, abeilles et bécasses, Orchis pourpres et verdâtres. Pour compléter notre plaisir, ce site héberge aussi des ascalaphes ! Un paradis pour les photographes macro ! |
![]() |
Profitant de notre passage au Havre pour le concours « Nature au Féminin », nous sommes allés, guidés par un ami, à la recherche de panures à moustaches.
![]() |
Après une première matinée à découvrir le milieu et voir une gorgebleue et nos toutes premières panures, nous sommes repassés juste une heure dans cette roselière sur la route du retour vers Bordeaux. Merci Denis pour tes conseils et pour nous avoir offert cette magnifique première ! |
![]() |
Le Festival Spot Nature a choisi de changer de période dans l'année, passant de septembre à fin mai. Mais ce changement rendait difficile l'enchaînement d'un Festival complet entre septembre 2022 et mai 2023. Devant cette difficulté, un concours a été organisé en mai 2023 avec l'originalité de mettre en avant les femmes photographes. Si les sujets étaient libres à condition d'être des photographies de Nature, la règle était que les photographes ne pouvaient être que des femmes .
Laurence et Maud ont donc participé et eu chacunes deux photographies exposées : un colibri et une paire de macareux pour Laurence, une saltique et une sterne arctique pour Maud. Hélas, une erreur dans la lecture du règlement a relégué une des photographies de Maud dans une exposition annexe, les formats verticaux étant interdits dans ce concours. |
![]() |
Un séjour dans le Nord, pour aller visiter les expositions du Festival de l'Oiseau, nous a offert l'occasion de monter jusqu'à Berck pour aller observer les veaux marins et phoques gris.
Même en ayant cherché sur la toile des informations sur les observations de ces mammifères marins, nous ne nous attendions pas à les trouver aussi proches !
Certes, les téléobjectifs ont été utiles mais la géographie des lieux permet à ces animaux de se reposer dans le calme, face à une digue sur laquelle les nombreux observateurs prennent place, sans dérangement des animaux grâce au bras de mer qui les isole.
Nettement plus petits, les veaux marins ou phoques communs sont plus photogéniques : ne donnent-ils pas l'impression de sourire sur les photos ?
Quant aux phoques gris, leur tête plus allongée sans cassure entre le front et le nez les caractérise, mais donne parfois d'étranges portraits !
Impossible de se souvenir depuis quand Hervé souhaitait voir et photographier des cincles plongeurs !
Début avril, passant quelques jours dans la vallée de l'Arve où résident maintenant Brieuc et Chloé, le milieu et la période étaient propices à la recherche de ces merles d'eau.
Et la recherche a été fructueuse puisque qu'à quelques minutes de leur maison, nous avons trouvé un couple nicheur sous un pont.
Hervé a passé ainsi trois matinées à photographier ces oiseaux tant espérés !
Dommage que la vallée de l'Arve soit aussi éloignée de Bordeaux...
Dès les premiers jours de mars, petit retour à la réserve ornithologique du Teich.
Pas de surprise parmi les espèces photographiées, mais quelques ambiances sympathiques, par une journée grisâtre.
Les avocettes élégantes étaient nombreuses, tout comme les sarcelles d'hiver.
Une bécassine des marais a passé une grande partie de la journée juste devant l'un des observatoires.
Cela est suffisamment rare pour ne pas passer à côté !
Le 18 janvier, quelques flocons ont recouvert une grande partie de la Gironde.
Certes, ce n'était pas une chute digne des hautes montagnes, mais cela a suffit pour blanchir les jardins pendant toute une après-midi.
Un peu plus au Nord, en Charente, cette blancheur est restée quelques jours, plongeant les arbres dans un paysage inhabituel.
Depuis quatre mois, la lutte contre les incendies s'est terminée. Mais les stigmates sont toujours bien présents, comme ce qui n'est plus qu'une clairière désertique parsemée des vestiges racinaires calcinés des ajoncs.
Si les accès à la forêt sont de nouveeau majoritairement possibles, certaines zones restent encore interdites. Fin novembre, quelques fumerolles s'échappaient encore du sol.
La reprise de la végétation se poursuit, ralentie cette fois par l'hiver.
Ce sont maintenant les premières pousses de bruyères qui verdissent avec difficultés les anciennes racines d'ajoncs.
En rejoignant notre zone d'observation de marmottes, nous avons pu effectuer quelques autres observations que nous n'espérions pas.
Un matin, ce fût un faucon crécerelle, qui, venant se poser sur un arbre en bordure de chemin, surveillait davantage le passage de quelques randonneurs qu'Hervé et son téléobjectif !
Puis en traversant la zone de patûrages, un troupeau de Salers ruminait en bordure de sentier, tandis que certaines semblaient très interessées par le contenu de nos sacs photo.
Mais notre plus grande surprise a été de passer une matinée avec 8 chamois, un peu au-dessus de notre pierrier à marmottes.
Nous ne nous attendions pas à les trouver à aussi basse altitude !
En ce mois de septembre, un heureux évènement familial nous a regroupé en Auvergne. Nous avons prolongé ce séjour pour rechercher quelques animaux sur les pentes des puys.
Les conseils avisés de Chloé nous ont permis de satisfaire aisément nos recherches : des marmottes !
Trois matinées successives, nous les avons ainsi guettées dans un pierrier, les voyant se faufiler entre les rochers, et parfois descendre pour continuer à brouter et constituer leurs réserves hivernales.
9 août : alors que l'incendie semblait enfin être contrôlé par les équipes de secours, de nouvelles colonnes de fumée barrent l'horizon.
De nouveaux départs de feu déclenchent un incendie dont la progression va être fulgurante vers le sud, puis vers l’ouest, rejoignant en une nuit les maisons de Belin Beliet à quinze kilmoètres des points de départ.
Des zones sensibles et protégées comme le lac du Bousquet à Hostens sont dévastées.
Nous y allions pour photographier des libellules et des plantes carnivores. Que retrouverons-nous ?
Dans les zones brûlées par les feux de juillet, la cendre et les sols gorgés d'eau par les brigades de pompiers offrent un terrain favorable à la repousse. Et déjà, les premières fougères émergent.
Rapidement, des tapis de molinie et de fougères vont créer une « forêt inversée ».
Alors qu'à la fin de l'été, la forêt de pins reste normalement verte avec au pied des arbres des fougères orangées, les zones brûlées sont orangées à la cime des arbres, tandis que les jeunes fougères tapissent le sol d'un vert pomme inhabituel.
Dans certaines zones, toute végétation est totalement détruite.
Il ne reste plus que des racines, des résidus de souches calcinées, des embryons d'ajoncs qui créent un paysage fantasmagorique.
Certains arbres ne sont brûlés que sur la partie inférieure des troncs. Les houppiers d'aiguilles ont alors été séchés sur place par la chaleur de l'incendie, et la tête des pins est maintenant orangée.
Quelques rescapés ont encore de rares aiguilles vertes au sommet de leurs plus hautes branches.
Ces aiguilles désséchées tombent au sol en quelques jours, recouvrant les cendres d'un tapis orangé.
12 juillet, une colonne de fumée monte dans le ciel, bien visible de la maison.
A 15 kilomètres, débutait ce qui sera qualifié de « Mégafeu ».
Pendant plusieurs jours, nous surveillons la progression du feu à partir du site d'images satellites de la NASA. Un peu plus au Sud, les villages sont évacués, les routes se ferment.
Dès que certains accès redeviennent autorisés, nous découvrons l'ampleur de la catastrophe : sur des milliers d’hectares, il n’y a plus que des troncs noirs, des fumerolles s’échappent encore du sol, témoignant de la combustion de matière organique enfouie dans le sol.
Le sol est mis à nu, toutes les fougères ont disparu, le sol n'est plus qu'une poussière de cendre qui se soulève à chaque pas. Même le niveau du sol semble s'être affaissé, laissant les racines à nu.
Septembre 2019 était ma dernière visite à la réserve ornithologique du Teich. Puis les restrictions liées au confinement suivies de mesures sanitaires contraignantes mises en place même en plein air m'avaient découragées d'y retourner.
La situation étant redevenue raisonnable, j'ai repris mes habitudes et ma carte d'abonnement depuis fin mars.
Hélas, alors qu'en ce mois de juin la période de reproduction bat son plein, il semble que le nombre de couvées réussies, et même le nombre d'oiseaux présents soit bien faible cette année !
Heureusement, il y a toujours de bonnes surprises, comme un couple de râles d'eau qui osait sortir à découvert !
Depuis plusieurs années, Hervé avait envie d'essayer la photographie depuis un affût flottant. Et ce printemps, l'occasion s'est présentée en s'associant à un groupe de 6 autres photographes pour semaine dans les étangs des Dombes
Une petite semaine à passer entre 8 et 10 heures par jour dans l'eau, rentrant mouillé une fois sur deux à cause d'une vague ayant pénétré au-dessus de la limite des Waders, se termine par un peu plus de 7000 photos à trier !
Si la diversité des espèces photographiées s'est révélée assez réduite, l'objectif recherché a été atteint : un point de vue au ras de l'eau, une proximité souvent surprenante avec les oiseaux.
Les autres photographes présents, fréquentant ces étangs depuis plusieurs années, constatent tous hélas une diminution d'année en année de cette diversité et des observations sur les étangs.
Alors qu'Hervé était parti voir les grands mammifères africains, Laurence a poursuivi ses recherches d'orchidées. Sur le site du lac de la Prade près de Bazas, l'Ophrys araignée est venue compléter notre photothèque d'Orchidées.
Presque imprévu, car en effet ce voyage s'est décidé un mois et demi seulement avant la date de départ !
Une amie a proposé à Hervé d'être le quatrième, non pas pour un tournoi de bridge ou de belote, mais pour une semaine au Kenya dans le parc du Masaï-Mara. Tout d'abord hésitant, Hervé a finalement été le premier des quatre à reserver son billet d'avion !
Ainsi, après une découverte en famille de cette Afrique kenyanne en 2015, ce fût un retour à une saison différente du voyage estival d'il y a sept ans.
Une ambiance calme dans la savane par la présence de beaucoup moins de véhicules, l'absence des immenses troupeaux de la migration de fin d'été, mais un nombre de lions, éléphants et buffles bien plus élevé que lors du voyage de 2015.
Une semaine sur place seulement, mais de magnifiques opportunités comme les jeux de jeunes lions, ou les premiers caméléons qu'Hervé rêvait de voir !
![]() |
![]() |
Début du mois d'avril, c'est la deuxième année consécutive que nous subissons quelques jours de gel intense au début du mois d'avril en Gironde.
Avec des températures en fin de nuit qui atteignent -5°C ou moins, ce gel tardif est une véritable catastrophe pour les vignobles.
Les exploitants tentent alors de réchauffer de quelques degrés l'air ambiant afin de limiter les pertes de la future récolte.
Dans la région, nous avons observé deux méthodes : soit brûler en pourtour de parcelle des bottes de paille, soit disposer régulièrement dans les travées des « bougies », pots de parafine qui brûlent lentement pendant la nuit. Mais cette parafin dégage une épaisse fumée noire à travers laquelle le soleil peine à percer au petit matin.
Comme chaque année, la saison des orchidées va recommencer. Mais pour diversifier les sujets, nous cherchons toujours de nouveaux spots.
![]() |
En cette fin du mois de mars, nous sommes allés en Dordogne, en particulier sur le plateau calcaire d'Argentine. Hélas, il est encore un peu tôt dans la saison, et si nous avons vu de nombreuses feuilles prometteuses de floraison, les fleurs d'orchidées sont encore rares. Parmi les rares fleurs, nous avons trouvé quelques Orchis bouffon. |
La sixième édition du Festival Spot Nature, organisée pour la troisième année consécutive dans les jardins suspendus de la ville du Havre début septembre prochain, a révélé sa sélection d'exposants pour l'édition 2021. Et nous avons la chance d'avoir été retenus, non pas pour une, mais pour deux expositions totalement différentes.
Laurence a en effet proposé une exposition en lien avec les animations australiennes que la ville du Havre propose tout au long de l'été. Ainsi, 15 photographies d'oiseaux australiens illustreront « Les plumes australiennes », thème de cette nouvelle exposition familiale, constituée de clichés de Corentin, Maud, Brieuc et Laurence.
Et Hervé dans tout cela ?
Il est resté en dehors de ce sujet familial pour proposer une exposition individuelle « Fenêtres Sylvestres ». Issues de séries de photographies sur lesquelles il travaille depuis deux ans, cette exposition propose une série de 11 images, créées par l'assemblage de plusieurs photographies d'un même sujet. Si le sujet principal reste ainsi parfaitement identifié, l'ambiance de chaque image se rapproche davantage d'une peinture impressionniste.
D'autre part, alors que le sujet familial vient des antipodes, ce sujet ne contient que des images prises dans des jardins publics ou dans la nature, à proximité immédiate de notre domicile.
Vous pourrez prochainement retrouver les images correspondantes à ces nouveaux thèmes dans la rubrique « Expositions » de ce site.
En ce mois de juin, nous avons la chance de présenter plusieurs expositions dans des cadres très différents.
La première a pour thème l'Australie.
La Mairie de la ville du Havre a choisi cette année de mettre en avant ce pays continent à travers plusieurs manifestations de début juin à début novembre. « L'escale Australienne » propose différentes découvertes de la culture australienne par le sport, la danse, ainsi que des expositions photographiques. L'une d'elles, intitulée « Mon Australie, My Australia » est issue d'un concours organisé par un jury mis en place par les organisateurs du Festival Spot Nature.
Nous avons répondu en famille à cette sélection et avons ainsi eu la surprise de recevoir plusieurs prix de ce jury.
Brieuc remporte ainsi le prix de la meilleure photographie animalière pour le saut d'un Wallaby suivi de son ombre, et Maud décroche le grand prix du jury pour une photographie d'étoiles sur une arche rocheuse naturelle.
Et le président du jury a même ajouté un prix familial, car les cinq membres de la famille sont auteurs de 28 des 69 photographies retenues par le jury pour cette exposition !
Ces photographies sont présentées jusqu'au 12 septembre, devant la Halle aux poissons toute récemment inaugurée après rénovation.
Autre exposition en ce mois de juin, sur un sujet tout autre, Hervé a proposé à la Mairie de Gradignan des images issues d'assemblages photographiques illustrant quelques oeuvres d'une sculptrice dont cette ville fête les 80 ans cette année.
Si, sur le papier, cette présentation semblait prometteuse, mettant en scène une dizaine de tirages grand format 80 x 120 ou 100 x 150, la mise en scène est hélas la pire de toutes les expositions et festivals que nous ayons visités !
Prévue en extérieur, offrant une approche soit pédestre, soit aquatique par une balade en canoë, les oeuvres ont été installées de telle manière que ni depuis les berges, ni depuis les embarcations, il n'était possible de s'en approcher.
Les visiteurs venant en canoë cherchaient davantage le plaisir d'une courte promenade que l'observation des quelques sculptures et photographies qu'il fallait regarder bien vite, les canoës étant emportés par le courant.
La saison des orchidées débute dès le mois de mars, et cette année, nous les avons cherchées sans attendre le mois de mai. De nouveaux spots dans l'Entre-deux Mers ou dans le Blayais ont permis de découvrir les Ophrys précoces : Ophrys araignée et petite araignée, Ophrys de mars ou Ophrys de la Passion. Mais quel casse-tête pour l'identification, de fréquentes variations de dessins se retrouvant sur le terrain ! Mais même si nous ne connaissons pas toujours le nom exact, le plaisir de la macrophotographie reste entier. C'est juste en bordure de route, sur un terre-plein surplombant le trottoir le long de l'estuaire de la Gironde que nous avons trouvé ces Ophrys araignées. |
![]() |
![]() |
Nous sommes encore quelques jours avant la date officielle du printemps, mais les fleurs ont déjà commencé à illuminer jardins et prairies. Laurence a recherché des sites où trouver des fritillaires pintades, espèce très appréciée des photographes pour son graphisme. |
La mangeoire est encore en place près de la maison, et sa fréquentation ne diminue pas : il faudrait presque la remplir deux fois par jour !
Mais profitons de la fin de l'hiver et des premières floraisons pour proposer à nos passereaux quelques perchoirs fleuris, ici des branches de prunelier.
Si les chardonnerets ont depuis plusieurs semaines décrétés que la mangeoire était leur domaine réservé, défendu avec virulence et occasionnant de belles prises de bec, les sitelles ne passent que bien plus rarement, et ne s'attardent jamais sur les perchoirs.
Par contre, leur présence calme imméditatement les querelles entre chardonnerts : ceux-ci préfèrent se faire discrets lorsque le bec de la sitelle, capable de tambouriner comme un pic contre les écorces, prend place sur la mangeoire.
Depuis la création de notre site, nous dressons en janvier de chaque année un bilan de nos activités photographiques. Et pour l'année 2020, il semblerait que quelques éléments indépendants de notre volonté aient quelque peu perturbé ces activités.
Ah, virus, quand tu nous tiens !
Et si nous avons changé de numéro d'année, le début 2021 semble beaucoup ressembler à 2020, avec certainement un nouveau confinement qui nous attend, dès que les soldes d'hiver auront permis aux commerçants de ne pas trop perdre.
Mais la force humaine n'est-elle pas de s'adapter ? Et en effet, nos activités photographiques de 2020 se sont adaptées aux contraintes sanitaires.
Côté expositions, nous sommes ainsi passé entre les gouttes, pardon, entre les annulations.
Au mois début du mois de mars, nous avons pu présenter l'exposition « Plumes Blanches » au Festival Latitudes Animales de Drancy. Une semaine plus tard, confinement...
Mi-septembre, c'est une nouvelle exposition, de nouveau familiale, « Panoramas de Vancouver » que nous avons présentée au Festival Spot Nature du Havre, peu avant la deuxième vague.
De là à conclure qu'un Festival peut se maintenir dès que nous y sommes exposants, laissons les organisateurs de Festivals analyser cette hypothèse !
Côté pratique photographique, l'adaptation s'est traduite par des essais de nouveaux types de photographies, sortant de la photographie uniquement de nature. Ainsi, Hervé s'est essayé pendant le premier confinement aux photographies de gouttes, d'eau ou d'huile. Puis, contraints par les règles de déplacement de proximité, il a commencé à construire des séries d'images assemblées à partir de photographies locales, avec deux idées de présentation en exposition. Verront-elles le jour en 2021 ou plus tard ? Rien n'est encore défini.
Pas de voyage lointain en 2020, mais des sujets de proximité que nous avons cherché pour trouver des spots orchidées, libellules, papillons, champignons. Et nous avons partagé ces spots avec quelques amis photographes, permettant de garder contact (à plus d'un mètre !). Hervé dispense toujours des séances techniques à quelques amis, permettant de maintenir des échanges fructueux de connaissance.
Pour nos participations à des concours, un peu moins de participation en 2020, nous avons raté les dates de deux concours auxquels nous participons habituellement ! Côté résultats, Laurence, Corentin et Hervé ont eu quelques images retenues en phase finale du concours du Festival de l'Oiseau, sélection finale également pour Hervé au concours allemand European Wildife Photographer of the Year, les photos de nature de toute la famille ont contribué aux résultats du club dont nous faisions partie : il se classe ainsi à la deuxième place de la Coupe de France Nature de la Fédération Française de Photographie en version tirages papiers, et à la neuvième place en catégorie image numérique. N'étant plus que membres individuels de la Fédération désormais, Laurence et Hervé ont participé en fin d'année au concours régional Nature en version numérique, concours remporté par Hervé.
Depuis mi-mai, les variétés d'Odonates présentes sur notre site de prédilection changent progressivement.
Certaines sont en effet présentes d'avril à septembre, d'autres sur des périodes plus courtes. Donc même si le site a déjà été parcouru en long, en large et en travers, les opportunités d'observation et de photographies changent à chaque fois.
![]() |
Ainsi, un matin, nous avons raté de peu une naissance. Nous avons trouvé sur une tige une exuvie, et, sur une autre tige à proximité immédiate, une nouvelle libellule immobile, sans doute venant de s'extraire de cette carapace larvaire. Il s'agit ici d'une libellule à quatre taches. |
![]() |
Pas de voyage lointain cet été, notre prévision de voyage au Kenya à la fin du mois ayant été annulée par la compagnie aérienne en raison des contraintes sanitaires. A proximité, un de nos terrains de jeux favoris - la réserve ornithologique du Teich - a mis en place des règles sanitaires drastiques, qui ne donnent plus envie de s'y rendre !
Alors nous restons sur des thèmes proches et simples : les insectes. En cette période, après les libellules, nous partons à la recherche de papillons.
Ci-contre à gauche, nous avons identifié un grand nègre des bois.
La graminée à droite n'est pas un miroir, mais Laurence a photographié un accouplement de petits colliers argentés.
Encore cette restriction de déplacement à moins de 100 km, alors nous en profitons pour rechercher des sujets de proximité. L'été va donc être une période propice à la recherche de libellules. Repérage, puis attente d'un weekend au cours duquel la météo est favorable pour profiter du soleil matinal, et ce n'est pas le plus simple ! Car les prévisions de Météo France sont de plus en plus aléatoires et peuvent changer du tout au tout en un ou deux jours. Difficile alors de prévoir une sortie et donner rendez-vous sur le terrain à deux ou trois amis pour partager ces sites et photographier ces libellules.
Heureusement, les sorties ont tout de même pu se faire, et les pieds dans l'eau des tourbières, la quête de différentes espèces a progressé.
Car les espèces sont nombreuses ! Et même si les prises de vue sont parfois délicates pour trouver un bon angle de composition, au retour à la maison la phase la plus compliquée débute : l'identification.
Le photographe doit alors prévu deux types de photos souvent antagonistes : une composition esthétique et des images naturalistes permettant cette identification. Car pour les libellules, les critères imposent d'avoir le détail du thorax, des ailes, de l'extrémité de l'abdomen, des yeux, du front, éléments impossible à regrouper sur une seule image...
En haut à gauche, un corps très fin, un peu comme une allumette, c'est un zygoptère, et plus précisément une femelle d'agrion délicat.
Parmi les plus grands des odonates, la couleur bleue est caractéristique de l'Anax Empereur (à droite).
Après nos découvertes de sites offrant une grande variété d'orchidées l'année dernière, nous avons cherché à trouver d'autres sites plus proches de notre domicile : la limite des déplacements à 100 km est une bonne raison de ces recherches !
Laurence a ainsi trouvé deux sites que nous ne connaissions pas encore, l'un à une soixantaine de kilomètres et l'autre à seulement une dizaine de kilomètres. Et les recherches se poursuivent...
Nous y avons trouvé les mêmes espèces d'orchidées que sur les sites de l'année dernière, et même quelques nouvelles espèces !
La suppression de Flash Player sur l'ensemble du site est maintenant terminée. Toutes les galeries ont été reprogrammées afin de ne plus utiliser cette technologie qui sera abandonnée à la fin de cette année.
La navigation dans les galeries peut s'effectuer image par image depuis les vignettes proposées.
Ces vignettes ouvrent une fenêtre permettant d'afficher la photographie choisie en plus grande taille. A partir de cette fenêtre, le passage d'une image à une autre peut se faire soit avec la souris par les boutons de navigation, soit par le clavier en utilisant les flèches gauche et droite, ou les touches « début » et « fin » pour aller directement aux première ou dernière images.
Nous avons profité de cette refonte pour reprendre le principe des galeries.
L'approche par famille au sens classement scientifique pour les oiseaux et les mammifères étaient un peu compliquée et certainement rebutante pour les non spécialistes.
Nous vous proposons désormais une approche simplifiée, uniquement alphabétique à partir du nom des différentes espèces.
Nous espérons qu'ainsi, vous profitererez davantage de toutes les images et rubriques que nous vous proposons sur ce site. Encore un peu de patience toutefois : nous poursuivons l'ajout progressif de photos, et les toutes les espèces citées dans les pages Oiseaux et Mammifères ne sont pas encore illustrées !
Pas nous encore ! Mais les oiseaux sont bien déconfinés et se sont égayés au loin.
En quelques jours, la fréquentation de la mangeoire est passée de plusieurs dizaines d'oiseaux à quelques individus.
Notre indicateur est la fréquence à laquelle nous devons remplir cette mangeoire.
Au pic de fréquentation, elle est vidée en une demi-journée ! Puis, lorsque seules les mésanges la fréquentent encore, son volume assure le ravitaillement de toute une semaine. C'est le signe que la végétation repart, que les insectes réapparaissent, bref, que les oiseaux n'ont plus besoin de nos graines !
Notre principal sujet photographique ayant disparu, nous avons cherché d'autres types de photographies compatibles du confinement, donc à prendre dans la maison.
Hervé s'est ainsi lancé dans des photographies de chute de gouttes d'eau.
Mise en place du studio, recherche d'éclairages, contrôle des réflexes pour déclencher au bon moment... Une fois tout cela en place, les images s'accumulent !
Ce ne sont plus des sujets Nature, mais cette période permet quelques entorses...
Le confinement a été vécu de bien diverses manières selon les conditions dans lesquelles chacun se trouvait.
Pour notre part, habiter dans un petit village avec un très grand jardin a permis de vivre de cette période sans en ressentir les contraintes.
Côté photographie, nous avons ainsi pu profiter de la présence de nombreux oiseaux autour de notre mangeoire, les matinées des weekends entre les semaines de télétravail étant propices à cette photographie de proximité.
Pas d'espèces remarquables cette année comme nous avions eu le passage exceptionnel de grosbecs il y a deux ans, mais nos habituels chardonnerets, mésanges, tarin, et pinsons.
Nous revoici cette année exposants au Festival Latitudes Animales de Drancy.
L'exposition « Plumes Blanches » d'Hervé a en effet été retenue pour cette édition 2020.
La présentation des expositions a été prolongée, puisque cette année, les deux sites couverts, ainsi que le parc du château de la Doucette accueillaient les expositions pendant deux semaines entières.
Laurence et Hervé ont été présents les quatre derniers jours du Festival, moment privilégié puisque l'ensemble des auteurs est présent pour le dernier weekend.
Avec le recul, nous avons eu de la chance que ce Festival puisse se maintenir, puisqu'une semaine plus tard, un certain virus conduisait à une étrange période de confinement...
Pour renouveller les images prises autour du Bassin d'Arcachon, Hervé est retourné sur la pointe du Cap Ferret pour y retrouver leslimicoles hivernants : tourenpierres à collier et bécasseaux sanderlings.
Ces oiseaux sont fidèles à la marée, et autour de l'heure de marée haute, ils parcourent inlassablement le sable fin et les dépôts de coquillages que les vagues ont reconstitués.
Affairés à leur quête incessante d'une coque, d'une moule ou d'une huître, ils ne sont pas pas très farouches, et en s'allongeant sur le sable, nous nous faisons oublier. Bien souvent, leur proximité interdit la poursuite des photos : la mise au point ne suit plus, ils sont trop près !
L'année 2019 a été l'occasion de confirmer nos nouvelles activités de 2018.
Le concours de Pessac nous a de nouveau sollicités en tant que juges de la section Nature.
Au sein du club photographique de Gradignan dont nous sommes maintenant membres pour la troisième année, Hervé a mis en place des soirées techniques auxquelles entre la moitié et les deux tiers des membres assidus du club participent. Ces soirées sont des échanges/formation au cours desquelles nous abordons des sujets très variés, techniques, pratiques, toujours orientés vers l'obtention des résultats escomptés dès la prise de vue.
Côté expositions, nous avons monté un tout nouveau sujet avec de nombreux changements par rapport à nos expositions précédentes.
Ainsi, cette nouvelle exposition n'est plus une oeuvre familiale, puisqu'Hervé est l'unique auteur des photographies qui la constituent. Le format, le passage en noir et blanc, le traitement « High Key » sont autant de nouveautés de cette exposition « Plumes Blanches ».
Elle a été inaugurée au Festival Spot Nature, se tenant pour la première fois dans la ville du Havre, après avoir vu le jour à Octeville les années précédentes. Elle a ensuite été présentée au Festival du Film Ornithologique de Ménigoute, où nous nous retrouvions ainsi exposants, dix ans après notre notre toute première exposition.
Côté concours, après avoir rejoint le club Aquitaine Images de Gradignan, nous avons élargi notre éventail de concours en participant pour la première année à plusieurs concours organisés par la Fédération Photographique de France. Les résultats sont de nouveau très encourageants, puisque nos photos Nature ont participé au classement du club au plus haut niveau - Coupe de France - tant en version papier qu'en version numérique.
Nos autres participations en concours ont permis de nouveau à certaines de nos images d'être retenues pour les phases finales du Wildlife Photographer of The Year (Londres - Royaume Uni) pour Corentin, du European Wildlife Photographer of the Year (Lünen - Allemagne) pour Corentin et Hervé. En Belgique, c'est au concours AVES de Namur qu'une photographie d'Hervé a été exposée. Encore plus loin, une des images de Brieuc a été sélectionnée et publiée dans le cadre du concours ANZANG du Museum d'Histoire Naturelle d'Adélaïde en Australie.Enfin côté voyages, Brieuc et Chloé ont réalisé un magnifique périple de Paris jusqu'à Trondheim, 500 km au nord d'Oslo en Norvège, périple entièrement effectué à la force des mollets à vélo ! Maud a du rester en France pour effectuer des stages nécessaires à sa formation.
Le voyage annuel ne s'est donc plus réalisé tous ensemble et le Canada, a accueilli seulement Corentin, Laurence et Hervé pour quatre semaines partagées entre les montagnes Rocheuses de l'Alberta et la Colombie Britannique, essentiellement sur la partie Nord de l'île de Vancouver.
Le mauvais temps de cette fin novembre est propice à reprendre la programmation du site.
Toujours pour supprimer peu à peu l'utilisation de Flash Player, les galeries de présentation de nos expositions ont été reprogrammées. Elles sont ainsi compatibles de toutes les plateformes.
Vous les retrouverez toutes les quatre dans la section « Exposition... par thèmes »
Nous en avons profité pour compléter la galerie de notre exposition « Carnet d'Australie ». Elle correspondait en effet à sa première version de 2009, mais nous l'avons complétée des images n°25 à n°39 pour sa présentation en 2018.
Connu pour les habitués sous le sigle FIFO, ce Festival s'est ouvert cette année pour sa 35ème édition. Nous avons eu le plaisir d'y retourner en tant qu'exposants, Hervé présentant son exposition « Plumes Blanches ».
Le salon d'art en marge du Festival regroupe sculpteurs, peintres, illustrateurs et autres photographes, dans une ambiance chaleureuse, favorisant les rencontres et discussions. la semaine de Festival a été intense, avec une fréquentation du salon d'art animalier très élevée et permanente, même pendant les séances de projections des films en compétition.
Le retour des visiteurs sur cette exposition a été particulièrement enthousiaste !
Les galeries proposées sur notre site sont programmées en utilisant Flash Player. Or, non seulement les mises à jour successives de Flash Player ont conduit à certaines incompatibilités de fonctionnement, mais aussi Flash Player ne sera plus supporté par les navigateurs internet à la fin de l'année 2020.
Une mise à jour complète de toutes les galeries proposées sur notre site va donc être nécessaire pour changer de mode de programmation.
Ce travail commence tout juste, et la première galerie ainsi compatible est la nouvelle galerie ajoutée pour présenter les 15 images de l'exposition « Plumes Blanches ».
Cette année, le concours Australian Geographic Photographer of the Year, réservé aux images prises dans les régions d'Australie, de Nouvelle Zélande, d'Antarctique ou de Nouvelle Guinée, a sélectionné une image de Brieuc, prise en 2018 lors de notre voyage en Australie.
Il s’agit d’un saut de wallaby des rochers à pattes noires, espèce endémique classée comme vulnérable sur la liste rouge de l’UICN, et que nous avons pu observer dans les falaises de calcaire rouge des gorges de Yardie Creek, dans le Parc National de la Chaîne du Cap.
Cette exposition sera présentée au South Australian Museum d’Adelaïde et au Powerhouse Museum de Sydney.
« Plumes Blanches » est le titre de la nouvelle exposition d'Hervé, qui se lance pour la première fois en auteur individuel. Cette exposition sera présentée dans le cadre du Festival Spot Nature, dans la ville du Havre, du vendredi 6 au dimanche 8 septembre.
Entre photographie et dessin…
La photographie permet de saisir des instants, des attitudes qui sont parfois trop courtes pour avoir le temps de les graver dans sa mémoire. Le dessin apporte une touche artistique que la seule image instantanée ne retranscrit pas toujours.
Par un traitement noir et blanc dans lequel le blanc prend une place prépondérante, les images proposées cherchent à lier ces deux univers, entre encre de chine et photographie.
Entre représentation et imagination…
Si la photographie apporte une représentation fidèle, ici de scènes de nature, les traitements numériques permettent de basculer dans un univers imaginaire, où le visiteur peut donner libre cours à ses pensées pour reconstituer l’image présentée. Ainsi, de simple observateur, il devient acteur lui-même de l’image.
A travers ces quelques images d’oiseaux communs, j’ai ainsi cherché à ce que la photographie devienne suggestive, en fondant les zones les plus claires du plumage de ces oiseaux dans un fond blanc uniforme.
Pour notre voyage estival, nous avons choisi de retourner dans l’Ouest du Canada.
Dans les Rocheuses ou sur l’île de Vancouver, nous sommes retournés sur certains lieux que nous avions visité en 2013. Nous avons aussi élargi notre découverte à d'autres endroits, dont Port Alice, en passe de devenir la capitale canadienne des loutres de mer.
Les loutres se sont installées dans le fjord et grâce à George qui organise des sorties en bateau (Sea Otter Eco Tours), nous avons ainsi pu voir les mères portant leur petit ou leur apprenant à nager, les mâles curieux qui se dressent pour voir quel intrus arrive, et plusieurs groupes de plus d’une dizaine d’individus !
Toujours à la recherche de nouveaux lieux, nous avons découvert un sentier botanique à proximité de Langon, qui serpente à travers une pelouse sèche, sur laquelle foisonnent les orchidées.
Des panneaux explicatifs mentionnent une quinzaine d'espèces différentes présentes sur ce site. Nous en avons très vite observées six, puis sept différentes !
![]() |
Parmi celles-ci, à gauche les ophris bécasses, qui tirent la langue (petite excroissance verte au bout de la fleur), |
![]() |
Et pourtant ce n'est pas une grenouille, mais un crapaud calamite !
Dès la fin du mois de février, son chant s'entend à la tombée de la nuit pour attirer les photographes - pardon, les femelles crapauds.
Mais il est vrai qu'il est alors temps pour les photographes de partir à sa recherche !
A proximité de notre domicile, nous les trouvons le long de chemins forestiers, dans des flaques d'eau dans lesquelles ils vont pondre.
Ce crapaud nocturne se repère par une ligne verte bien visible sur son dos.
Hervé a mis en place et anime au club photographique de Gradignan des soirées techniques. Celles-ci ont pour but de partager les expériences et connaissances de chacun afin que tous maitrisent de mieux en mieux leur équipement.
En marge de ces soirées, quelques sorties sur le terrain pour mettre en pratique ces conseils se sont organisées. Et au mois de mars, nous avons profité de la floraison des trompettes de Méduse pour illustrer une sortie proxi et macrophotographie.
Ces fleurs jaunes, de la famille des narcisses, donnent en effet du fil à retordre aux photographes en raison de la grande profondeur de leur entonnoir. C'est en tournant autour que chacun choisit une vue de face provilégiant la corolle et les pistils, une vue latérale pour l'entonnoir complet.
Laurence et Hervé ont partagé quelques astuces pour les essais d'images sous différents éclairages et fonds.
En vue de proposer une possible sortie au club auquel nous participons, nous sommes allés dans un grand jardin public de Bordeaux : le parc bordelais.
Il y a quelques années en effet, en réponse à un thème de concours devant illustrer la nature en ville, Brieuc, Maud et Hervé avaient découvert ce parc et la proximité des écureuils que nous pouvions y observer.
La question était donc de savoir si ces écureuils étaient tout aussi nombreux et aussi peu farouches.
En fait d'écureuils, ce sont surtout des lapins qui nous ont accueillis. Ils pulullent maintenant sur les différentes pelouses de ce parc. Mais les écureuils sont toujours bien présents, même si le remplacement des poubelles leur interdit désormais de venir les inspecter !
De nombreux oiseaux s'observent aussi facilement, comme des geais, merles, mésanges, rougegorges, ou encore le troglodyte mignon ci-contre.
Ce parc est donc bien un lieu adapté à une sortie photographie de nature en ville, avec la quasi certitude d'observer des espèces variées à chaque visite.
L'année 2018 a été l'occasion de quelques nouveautés dans nos activités photographiques.
Ainsi, nous avons de nouveau été jurys de concours de photographie de Nature. Laurence et Hervé ont été sollicités par le concours international de photographie de Pessac pour la section Nature, puis pour le concours régional Nature de la Fédération Photographique de France pour la région Aquitaine.
Côté expositions, nous avons été invités à la deuxième édition du Festival Spot Nature par l'intermédiaire du Commissaire Nature de la Fédération Photographique de France, co-organisateur de ce Festival. Celui-ci se déroule en Normandie, à côté du Havre, et nous y avons présenté une exposition sur l'Australie, en partie constituée des images de notre exposition « Carnet d'Australie », et pour moitié renouvellée par de nouvelles images issues de nos deuxième et troisième voyages. Ce renouvellement a permis à Corentin de rejoindre les auteurs familiaux de cette exposition. La section « Exposition » du site vous donnera un apercu de cette exposition et du cadre de ce Festival.
Nous avons également été sollicités pour une manifestion locale sur la biodiversité. Ainsi, nos images de l'exposition « Dans mon jardin, il y a... » ont été présentées dans la commune de Paillet en Gironde, avec une prolongation d'une semaine au-delà de cette manifestation.
Côté concours, après avoir rejoint le club Aquitaine Images de Gradignan, nous avons élargi notre éventail de concours en participant pour la première année à plusieurs concours organisés par la Fédération Photographique de France. Le nombre de concours proposés est conséquent, avec différents thèmes et différents niveaux, de régional à Coupe de France. La première année, cela est très déroutant et semble particulièrement complexe. Nous avons limité nos participations aux sections Nature pour lesquelles le club était qualifié. Les résultats ont été satisfaisant puisque le club se classe deuxième de la Coupe de France Nature version papier, et remporte le niveau National 1 Nature pour les images projetées. Maud a particulèrement réussi, puisqu'une de ses images obtient la deuxième meilleure note de la Coupe de France Nature.
Nos autres participations en concours nont permis à certaines de nos images d'être retenues pour les phases finales du Wilflide Photographer of The Year (Londres - Royame Uni) pour Corentin, du European Wildlife Photographer of the Year (Lünen - Allemagne) pour Corentin et Hervé, et du Festival de l'Oiseau (Le Crotoy - France) pour Hervé et Corentin.Enfin côté voyages, un nouveau voyage tous les cinq nous a encore cette fois conduit en Australie, le long de la côté Ouest, avec de nouvelles activités pour les jeunes : plongée sous-marine pour Brieuc, snorkelling pour les trois et un peu pour les parents... Cela a permis à Brieuc de prendre ses premières images sous-marines avec un compact étanche.
Brieuc a aussi monté une vidéo de ce voyage, mais nous espérons en reparler dans le courant de cette année...
![]() |
Il est plus fréquent de repérer la présence du râle d'eau par son chant rauque que par son observation directe. Mais parfois, il se hasarde à traverser une zone à découvert, le plus souvent alors au pas de course pour vite retrouver la proximité d'un refuge. Celui-ci se prenait de plus pour un troglodyte, retroussant l'extrémité de sa queue à la manière du petit passereau tout aussi discret que lui. |
![]() |
Les jeunes martins pêcheurs sont toujours attendus avec ferveur dans la réserve ornithologique du Teich à partir de fin août. Les photographes sont plus nombreux que les martins ! et si le silence est à peu près respecté dans l'observatoire tant que l'attente se poursuit, les rafales mitraillent litéralement les oiseaux dès que ceux-ci se posent à moins de 50 mètres ! Que de photos à jeter en fin de journée... Alors que l'observation permet de limiter les déclenchements aux vraies opportunités, lorsque l'oiseau accepte de se percher à une distance raisonnable. Ne vaut-il pas mieux rentrer avec un nombre réduit d'images que nous aurons pris le temps de composer, pour lesquelles la frénésie de l'index déclencheur aura su attendre une posture particulière, plutôt qu'avec une carte remplie d'images dont la durée de vie ne sera que celle du clic de suppression vers la corbeille ? Prenions-nous 500 images de suite sur pellicule ? |
Gât mort, ce nom ne donne pas vraiment envie de s'y rendre, et pourtant...
Il s'agit d'un cours d'eau qui traverse la Gironde pour se jeter dans la Garonne. Le long de son cours, il traverse des zones de lagunes, et quelques tourbières.
![]() |
Sur la commune de Louchats, quelques sentiers parcourent ces zones, et permettent d'y rechercher plantes, insectes, amphibiens, et quelques oiseaux. Laurence y a ainsi trouvé quelques gentianes des marais et une libellule : le leste vert. |
![]() |
Un autre de nos souhaits de notre quatrième voyage en Australie était de voir un petit marsupial, connu sur internet sous le sobriquet de l'animal le plus heureux du monde !
Son véritable nom est le quokka, et il se trouve essentiellement sur l'île de Rottnest, au large de Perth.
Ce petit animal est une véritable peluche sur pattes. Habitué à la présence humaine sur cette île dont il est le principal sujet d'attraction, il se laisse approcher facilement, ou plutôt s'approche lui-même si vous restez quelques minutes assis à proximité.
En effet, revers de la médaille, cette proximité est liée au nourrissage par les touristes avides de selfies qui visitent en masse cette île en été, et ce malgré les multiples panneaux qui interdisent tout nourrissage.
Nous nous sommes éloignés de zones habitées pour le retrouver dans un milieu naturel et l'observer sans dérangement.
Car n'oublions pas, ce petit animal si attachant voit sa population en fort déclin, l'île de Rottnest restant presque son dernier lieu de résidence.
Notre premier voyage en Australie remonte à 2008, suivi d'un deuxième en 2012, un autre en 2014, et nous y sommes encore retournés un mois cette année !
Rien qu'entre wallaby et kangourou, de nombreuses espèces nous sont encore inconnues. Ainsi, si nous avions déjà rencontré l'euro - ou wallarou à droite - en 2012, nous cherchions cette année à observer un nouveau wallaby : le wallaby des rochers à pattes noires.
Nous nous sommes rendu dans un site où ce wallaby en voie d'extinction pourraît être rencontré : le parc national de Cape Range, près d'Exmouth. Ainsi, nous avons passé trois fins d'après-midi auprès de ces animaux, qui restent la journée cachés dans les crevasses, fissures et autres grottes, pour en sortir en quête de nourriture lorsque la nuit approche.
Mais ce pays est si vaste que nous n'en avons encore découvert qu'une toute petite partie, donc ce quatrième voyage ne sera sans doute pas le dernier...
![]() |
Nous sommes retournés sur un site étrange près de Cervantes au nord de Perth, le parc national de Nambung. Dans un désert de sable, des concrétions calcaires semblent surgir du sol. De taille diverses - quelques dizaines de centimètres à presque 5 mètres - ces pinnacles parsèment le désert. Ils se seraient formés il y a environ 180 000 à 500 000 ans, dans un climat plus humide, en partie à cause de l'action de la végétation. A la place du désert, il y avait alors une forêt ! |
![]() |
Le mois de juin est un mois propice à la photographie d'insectes. Les papillons sont nombreux, des accouplements se font sur ou sous les feuilles, comme ces punaises arlequins sur une feuille d'ortie. Cette année, autour de la réserve géologique de Saucats-La Brède, Laurence a tenté de pister le Fadet des Laîches. Ce n'est heureusement pas le cas de ce Paon du jour ou de cet autre discret papillon de nuit de la famille des Pterophoridés. |
![]() |
La météo de cette année fait encore des siennes ! Les arrivées d'oiseaux nicheurs sur la réserve du Teich se sont décalées d'environ deux semaines, et les départs également.
Ceci nous a permis d'observer un grand nombre de pluviers argentés, dont des mâles ayant déjà changé de robe pour se vêtir du magnifique contraste noir et blanc de leur plumage nuptial.
Pour la nidification par contre, non seulement les oiseaux sont arrivés tardivement, mais les nids installés début mai ont été ravagés par le passage d'un terrassier noir et blanc : un blaireau est venu se régaler des oeufs déjà pondus, et la zone de nidification se retrouve maintenant presque déserte .
Après les ravages déjà constatés l'année dernière, cette deuxième année consécutive avec une chute drastique de la nidifcation risque de se répercuter sur la fréquentation des prochaines années.
Outre les phénomènes climatiques qui ont et auront une influence sur la présence de différentes espèces, les activités humaines sont tout autant impactantes.
Ainsi, si nous avions la chance d'observer très régulièrement tout au long de l'année des chevreuils dans notre jardin, s'approchant parfois jusqu'à monter sur notre terrasse, la construction immobilière de part et d'autre de notre terrain a réduit sensiblement leur présence.
En recherchant dans nos archives, nous avons constaté que jusqu'à fin 2015, nous avions photographié des chevreuils très régulièrement, tout au long de l'année, mais plus aucune image depuis que les travaux de voisinage ont débuté.
Nous ne profitons donc que davantage d'une observation d'une jeune femelle qui non seulement est revenue dans notre jardin en ce début mai, mais s'y est aussi sentie en sécurité au point de se coucher sous les accacias pendant une demi-heure.
Espérons que ces observations se renouvelleront...
La seule fois que nous étions allés en Camargue remonte à... plus de 25 ans !
Cette année, nous avons donc profité d'un peu de vacances au printemps pour retourner dans cette région avec Maud et Corentin.
Et bien sûr, comment évoquer la Camargue sans parler des flamants roses ?
D'autant que s'ils sont présents en nombre sur toute la région, un site en particulier permet des observations exceptionnelles : le parc de Pont de Gau.
Les flamants y vont et viennent librement, mais étant nourris deux fois par jour, ils sont attirés en nombre entre le lever et le coucher du soleil. Ils repartent chaque soir passer la nuit au milieu de l'étang du Fangassier, assurant la sécurité de la colonie jusqu'au lendemain.
Mais il n'y a pas que des flamants roses en Camargue, et avec un peu d'observation, d'autres oiseaux peuvent y être découverts.
Si nous étions allés dans la région en espérant voir des guêpiers, nous avons été déçus du retard migratoire de cette année.
En effet, alors que mi-avril les guêpiers sont habituellement présents, cette année, aucun n'avait encore été aperçu lors de notre semaine sur place.
Mais Hervé et Maud ont eu la chance de repérer un cochevis huppé, qui s'est vite révélé être un couple, puis un deuxième couple, préparant une nichée d'après les allers-retours de la femelle venant chercher des matériaux pour l'aménagement du nid.
Et comme il y a toujours une part de chance, Maud a aussi pu saisir un hibou des marais, qui n'est resté perché que quelques instants avant lui aussi de rejoindre au pied de ces buissons sa probable nichée.
Cette question fait de plus en plus débat, avec en ce moment, de nombreux médias qui abordent ce sujet suite à différentes études montrant la disparition accélérée de certaines espèces, parfois même très communes.
Sans être directement témoins de ces pertes d'effectifs, nous observons toutefois à la seule échelle de notre jardin, des variations importantes de présence à la mangeoire d'une année à l'autre.
Ainsi, pour le grosbec casse-noyaux, nous n'avions jusqu'à cette année observé que quelques rares individus. Cette année, ils sont de passage en nombre et il arrive que nous observions simultanément plus de 10 individus en même temps !
Il semble que cette présence exceptionnelle se répande sur l'ensemble du territoire. Il s'agirait d'oiseaux nordiques, venus en masse cet hiver, sans que les causes de cette abondante migration ne soient clairement établies. Par contre, les bouvreuils sont restés invisibles plusieurs années de suite, et les sitelles ne se sont toujours pas montrées cette année.
En ayant rejoint le club photo de Gradignan Aquitaine Images, nous avons découvert le fonctionnement des concours de la Fédération Française de Photographie.
Au premier abord, il n'est pas facile de se retrouver dans les différents thèmes, les concours sur tirages papier, ou en images projetées, les différents niveaux depuis le régional jusqu'à la Coupe de France...
Certains concours demandent une participation individuelle, d'autres collective au niveau du club... Bref il y a de quoi s'y perdre !
Vu nos sujets de prédilection que sont les différents thèmes de la photographie de Nature, nous avons limité nos participations aux concours ouverts dans cette catégorie, et aux concours destinés aux jeunes photographes pour Corentin et Maud.
Et les résultats sont plus qu'encourageants ! Au niveau club, Aquitaine Images se classe cette année à la deuxième place de la Coupe de France Nature sur tirages papier, et remporte le concours National 1 en images projetées, se propulsant ainsi en Coupe de France pour l'année prochaine.
Pour la section Couleur sur tirages papier, le club se classe troisième de la Coupe de France.
Parmi les images que nous avons présentées dans la sélection du club, la deuxième meilleure note de la Coupe de France a été attribuée à une photographie de Maud représentant un thomise dans une fleur de rose.
A titre individuel, Corentin remporte le concours régional jeunes, et prend la cinquième place du concours National en osant une série de photos de nature pour le thème imposé "Contraste". Maud pour sa part se classe quatrième du concours national jeune 18-25 ans, avec un dossier intitlué "Octopattes", pour une série d'images d'araignées.
Cette année, nous avons l'impression que l'hiver est absent, très peu de journées froides, mais la pluie ne cesse. Pleuvrait-il ainsi sans discontinuer ou presque depuis l'automne dernier ?
Cette pluie n'empêche pas heureusement les oiseaux de venir s'alimenter à la mangeoire. Par contre, leur plumage s'en ressent et ce chardonneret tout mouillé mérite-t-il encore son qualificatif d'élégant ?
Par contre, la pluie donne aussi des occasions d'images moins courantes. Alors profitons que la luminosité baisse pour réduire la vitesse de prise de vue et enregistrer en arrière plan ces gouttes de pluie que le gros bec supporte sans sourciller.
Nos dernières images de passereaux prises dans le jardin en hiver datent déjà de... 2013 ! Alors tant pis pour la météo peu engageante de ce début d'année et essayons de reprendre cette pratique de proximité à partir de l'affût que nous aménageons dans une pièce de la maison, devant laquelle nous plaçons notre mangeoire hivernale.
Les espèces présentes cette année ont été les habituées qui viennent même réclamer à la fenêtre lorsque la mangeoire est vide : les mésanges bleues et charbonnières, accompagnées d'une foule de chardonnerets élégants, de pinsons des arbres et de quelques cousins pinsons du Nord, de verdiers.
De temps en temps un accenteur mouchet s'aventurait au milieu des autres, tandis que les tarins des Aulnes (ci-contre) disputaient les meilleures places aux chardonnerets.
Mais pas de sitelle, ni de rougegorge !
2017 a été le début d'une nouvelle facette de nos activités photographiques.
En effet, si nous avons jusqu'à maintenant fréquenté les Festivals de photo soit comme visiteurs, soit en tant qu'exposants, nous n'avions jusqu'alors participé aux concours photographiques que pour soumettre nos photos aux différents jurys. Et en 2017, pour la première fois, nous avons été sollicités pour passer de l'autre côté du miroir, et devenir nous-mêmes membres de jurys.
Hervé s'est ainsi retrouvé en mars dans le jury du concours National Nature de la Fédération Française de Photographie. Avec Laurence, nous avons été sollicités pour être les juges du concours international de Pessac en octobre, pour la catégorie Nature, mais un soucis de santé à empêché Hervé d'y participer. Et nous avons déjà plusieurs demandes pour l'année 2018.
Côté exposition ou voyages, l'année a par contre été moins riche : juste une présentation de notre exposition sur le Canada dans notre village, et un tout petit voyage d'une semaine en Angleterre pour Corentin et Hervé.
Ah si, j'allais oublier que Corentin a été retenu par le Festival Natur'Images de Tignécourt pour une exposition commune dédiée aux jeunes photographes. Deux de ses images seront ainsi présentées dans une exposition collective de 6 jeunes photographes en avril 2018.
Côté concours, pas de victoire en 2017, mais des résultats qui nous encouragent toujours à poursuivre.
Le Wildlife Photographer of the Year de Londres a retenu en phase finale les 5 images proposées par Corentin. Hervé et Corentin ont également été sélectionnés en phase finale du concours allemand European Wildlife of the Year organisé par l'association GdT. Le Festival de l'oiseau d'Abbeville a retenu en phase finale des photos de Maud et de Brieuc, et en Belgique, c'est au concours AVES que Corentin a également atteint la phase finale. Enfin, Hervé et Corentin ont été exposés au Festival de l'Oiseau d'Abbeville.
Depuis déjà quelques mois, nous voulions compléter notre site par une autre possibilité de rechercher de photographies. Ainsi, outre les présentations des images par lieu, par auteur ou par thème, nous avons ajouté une présentation par espèce.
Celle-ci permet de rechercher une espèce à partir de son nom, en feuilletant ces galeries comme dans un répertoire.
Pour le moment, nous avons commencé par les oiseaux, les pages de ce glossaire d'identification vont s'enrichir au cours des prochaines semaines.
Plusieurs photographes parlent régulièrement à la réserve du Teich du torcol fourmilier. Ainsi, il a niché dans un chêne juste à côté d'un observatoire, il a été souvent observé sur des troncs morts à un autre endroit du Parc, mais je n'avais encore jamais été au bon endroit au bon moment. Et au début de ce mois de septembre, un torcol avait décidé de venir se nourrir juste devant l'un des observatoires. Pendant quelques jours, il venait ainsi pendant de longues périodes pouvant parfois dépasser le quart d'heure, juste devant les observateurs ! Et il renouvellait ses passages tout au long de la journée. Enfin une première observation de cet oiseau au plumage si particulier, capable de tirer une langue de plusieurs centimètres ! |
![]() |
Un nouvel habitant s'est installé dans le jardin : la Pyrale de la menthe. Il est très beau, avec ses ailes rouges rayées de jaune. Malheureusement, c'est un parasite qui adore les feuilles de menthe. Alors, nous avons passé un marché : nous lui laissons quelques feuilles s'il se laisse photographier ! |
![]() |
L'été 2017 ne restera pas comme un été très ensoleillé et pourtant, quelques journées ont vu le mercure des thermomètres s'affoler et dépasser les 35°C. Les oiseaux aussi semblent chercher la fraicheur et la pose du bihoreau gris qui reste quelques minutes immobile à moitié immergé, est toujours une manière amusante de fuir la chaleur ! |
![]() |
![]() |
Les images de collemboles apparaissent de plus en plus régulièrement lors de festivals, et les photographes qui s'y consacrent racontent toujours qu'il y en a partout, ou presque ! Alors allongés dans l'herbe, prenons un livre pour profiter de quelques jours de vacances, et... Mais s'ils remontent sur un brin d'herbe, l'environnement est plus naturel, même s'ils ne tiennent pas en place ! |
La deuxième moitié de cette semaine anglaise a été consacrée aux îles Farne.
Corentin ne connaissait pas encore ces sites, et même si lors d'autres voyages, la proximité avec les animaux avait parfois été étonnante, ces îles laissent toujours des souvenirs exceptionnels lorsque guillemots, pingouins, cormorans et sternes ne sont qu'à quelques dizaines de centimètres !
Le macareux moine reste le plus photogénique, et il est hélas parfois difficile de trouver une place le long des filières qui assurent la limite de zone de tranquillité pour s'installer.
L'une des deux îles abrite une immense colonie de sternes arctiques et une plus petite de sternes caugeks.
Les premières défendent leur territoire farouchement.
Ces îles ne sont ouvertes au public que quelques heures par jour, ce qui laisse amplement le temps de profiter de ce spectacle incessant.
Si cette année n'a pas été propice à un grand voyage en famille, Hervé et Corentin ont profité que l'année de seconde se termine mi-juin pour aller passer une semaine en Angleterre à la recherche des oiseaux de mer en pleine nidification.
Nous avons ainsi découvert le site RSPB de Bempton Cliffs.
Accessible à n'importe quelle heure de la journée, il est en effet très visité ! Mais tôt le matin ou en fin de journée, la fréquentation humaine se réduit et il ne reste plus que des milliers d'oiseaux. Le site est renommé pour les fous de Bassan. Ces oiseaux nichent tout au long des quelques kilomètres de falaise, de préférence au sud de la zone, et viennent parfois planer juste au bord de la crête.
Le nombre d'oiseaux nicheurs attire aussi les prédateurs de poussins. Nous avons eu ainsi la chance de voir un faucon crécerelle se poser quelques mètres devant notre plateforme.
![]() |
La Brenne regorge d'oiseaux et en particulier, les hérons de toute taille sont présents en nombre. Ainsi, du plus petit au plus grand, nous avons pu observer et photographier un blongios nain, des bihoreaux gris, des hérons garde-boeufs, des hérons cendrés et, comme celui illustré ici : des hérons pourprés. Dans la même famille, nous avons également observé des aigrettes garzettes, et nous avons manqué un crabier chevelu ! |
Les souvenirs d'Hervé à propos de la région des 1000 étangs dataient de plus de 25 ans ! Il était temps de les remettre à jour en se rendant en Brenne.
Suivant les conseils d'une amie photographe rencontrée au Teich, une visite de quatre jours nous a permis de découvrir les aménagements mis en place depuis quelques années.
Nous avons ainsi pu profiter des différents observatoires et des opportunités de photographie qu'ils procurent.
Et honneur tout d'abord à l'oiseau emblématique de cette région : la guifette moustac.
Si nous l'avons vu chaque jour sur différents étangs, ce n'est qu'à la dernière heure de notre séjour que nous avons pu la photographier là où nous espérions la voir depuis notre arrivée.
Merci Sylvie ! Profitez de ses images sur son blog.
Lors d'une visite chez des amis bretons fin octobre 2016, nous avions observé avec eux nos premiers bécasseaux sanderlings.
Invisibles à la réserve ornithologique du Teich qu'ils ne fréquentent pas, ils devaient pourtant bien être présents quelque part sur la côte girondine.
Nous en avons en effet trouvés en bordure du Bassin d'Arcachon.
Bien que ces images datent de la deuxième quinzaine du mois d'avril, ces bécasseaux n'avaient pas encore quitté les côtes d'Aquitaine pour migrer sur leurs sites de reproduction nordiques.
Pendant l'hiver 2016, nous avions eu sur les bassins de la réserve ornithologique du Teich la visite d'un grèbe à cou noir et de deux grèbes esclavons. Cette espèce prendrait-elle quelque habitude au point de revenir chaque année ? |
![]() |
Le printemps revient et avec lui les premières fleurs éclosent.
![]() |
C’est le moment de retrouver les trompettes de Méduse (Narcissus bulbocodium) dans les clairières forestières de la forêt des Landes. Cette année a aussi été l’occasion de découvrir les tulipes sauvages qui poussent dans les vignes. Tulipes jaunes comme la tulipe des bois présentée ici (Tulipa sylvestris) ou tulipes rouges comme la tulipe précoce (Tulipa raddii). Mais la survie de ces espèces rares nécessite de ne pas pulvériser d’herbicides dans les vignes ! |
![]() |
Le bec est ouvert, mais qu'est-ce donc entre les deux mandibules ? Les grèbes huppés auraient-ils une langue aussi volumineuse ? Celui-ci avait en fait quelques difficultés à avaler sa dernière pêche. Essayez donc d'avaler un poisson encore frétillant s'il n'est pas parfaitement aligné, la tête vers le gosier... |
![]() |
La parade des grèbes est une sorte de danse très spectaculaire. Après des hochements de têtes saluant chaque partenaire, les deux oiseaux plongent de concert et remontent à la surface le bec chargé d'algues. Connaître de tels comportements est indispensable pour se tenir prêt, car ces scènes sont si brèves, qu'il est dificile de les saisir sans en avoir détecté les signes avant-coureurs. |
![]() |
La grande aigrette parcourt habituellement les plans d'eau d'un pas majestueux par sa lenteur, lui permettant de surprendre ses proies harponnées par une brutale détente de son long cou. L'instantané de la photographie permet de saisir une posture surprenante, le cou et la tête jaillissant hors de l'eau. |
![]() |
![]() |
L'année dernière, nous avions eu la visite de grèbes esclavons et d'un grèbe à cou noir sur les plans d'eau de la réserve ornithologique du Teich. Deux grèbes esclavons ont encore fait halte cette année, mais nous avons eu cette année quelques fuligules morillons pendant quelques semaines. |
Nouvelle année et nouveau bilan de notre année photographique.
Nous avons retrouvé l’année dernière le chemin des festivals pour y présenter nos images. Ainsi, une nouvelle exposition a été montée avec le soutien du Festival de l’Oiseau. Son thème est le Canada, vous en trouverez la présentation dans la section « Exposition » du site. Nous l’avons présentée pendant un mois à Drancy, dans le cadre de « Latitudes Animales », puis à Abbeville au Festival de l’Oiseau. Ensuite nous avons présenté nos images du jardin dans notre village, lors d’une fête des plantes et des jardins.
Côté concours, nous avons un peu réduit nos participations et cette année, nous n’avons eu que la chance d’être sélectionnés dans les phases finales de plusieurs concours, mais sans décrocher de prix.
Corentin a ainsi été finaliste à Londres au Wildlife Photographer of the Year, à Lünen en Allemagne pour le concours European Wildlife Photographer of the Year, et au Festival de l’Oiseau. En fait, toute la famille sauf Hervé a atteint la finale du concours de Lünen. Au festival de l’Oiseau, seule Laurence n’avait pas participé et les quatre autres photographes de la famille ont fait partie de la sélection finale, sans hélas franchir la dernière marche !
Côté publication, si les images vendues en agence restent anecdotiques, Corentin a été publié dans un agenda 2017 édité par le Wildlife Photographer of the Year.
Enfin côté voyages, nous sommes tous allés au Royaume Uni, Brieuc en Ecosse et le reste de la famille aux Shetlands. Ce troisième séjour dans cet archipel va peut-être permettre de concevoir un nouvel opus de nos carnets de voyages...
Les photos correspondantes ne sont pourtant pas les dernières que nous ayions prises, mais pour préparer des galeries, c'est le temps qui fait défaut !
Nous venons de profiter d'un peu de repos entre les fêtes de fin d'année pour compléter le site avec deux nouvelles galeries de photographies : l'une sur la Colombie Britannique, avec des images de notre voyage de 2013, et l'autre sur le Kenya, extrait de notre séjour de 2015.
![]() |
![]() |
En photographiant les mésanges bleues et charbonnières, Hervé a eu une impression étrange...
Les deux images ci-dessus ne sont pas rigoureusement identiques dans leur cadrage, mais il s'agit surtout de deux oiseaux différents, et celui de droite semble être une petite boule trapue... Mais où donc est passée sa queue ?
Nous avons beau examiner cette image sous toutes les coutures, il semble bien que cette mésange n'ait pas de rectrices. Et pourtant, cela ne semblait nullement gêner son vol, elle paraissait tout aussi agile que ses congénères pour venir sur les branches de cet arbre.
Dans la réserve ornithologique du Teich, les bihoreaux sont attendus presque chaque soir par les photographes sur les arbres morts de l'observatoire numéro 20. Mais en journée, ces oiseaux restent sur la réserve et se reposent dans quelques chênes.
Cet automne, des travaux ont pourtant quelque peu perturbé leurs arbres reposoirs.
Un nouveau belvédère a été installé sur un point culminant du parcours à travers la réserve. Et pendant les travaux, l'acheminement des matériaux a conduit les bihoreaux à changer leurs habitudes et quitter leurs chênes habituels.
Mais dès que le calme est revenu, ils ont retrouvé au bout de quelques jours les branches dans lesquelles ils passent la journée, avant de vaquer à leurs pêches nocturnes.
Depuis longtemps Hervé souhaitait photographier un chardonneret sur une cardère, mais l'occasion ne s'était pas encore présentée.
Et cette année, encore une nouvelle observation à la réserve ornithologique du Teich : les cardères poussant en différents endroits de la réserve sont à maturité pour le goût des chardonnerets.
Ainsi, que ce soit devant l'entrée de l'observatoire numéro 7, ou comme pour cette image le long de la passerelle dès l'entrée de la réserve, les chardonnerets viennent se percher sur ces fleurs piquantes, et semblent parfaitement résister aux épines des tiges de ces chardons.
Les barges à queue noire sont revenues en nombre sur le Bassin d'Arcachon et particulièrement sur les lagunes de la réserve du Teich.
Elles viennent hiverner, avant de nous quitter de nouveau à la migration de printemps.
Mais leur arrivée en nombre conduit à des densités d'oiseaux élevées sur les vasières de nourrissage, et les bonnes places se disputent !
Certaines semblent plus belliqueuses que d'autres, et, alors que pendant plusieurs minutes elles supportent sans la moindre alerte la promiscuité pour trouver les meilleurs vers, soudain, une bagarre éclate et dure quelques secondes...
Une prise de becs, au sens propre !
Fin septembre, nous avons eu la surprise de découvrir des chenilles de sphinx dans le jardin.
Le temps encore très chaud explique peut-être cette apparition tardive pour ces espèces migratrices, dont les papillons auraient déjà dû voler vers l’Afrique.
Sur le liseron, se promenait la chenille du sphinx du liseron et des chenilles de sphinx à tête de mort ont dévoré le pied de verveine ainsi que les lilas.
Heureusement pour elles, ces chenilles d'une dizaine de centimètres sont très photogéniques, et nous leur avons abandonné les feuilles en échange de quelques images.
Le mois d'août a provoqué de vives discussions parmi les photographes et ornithologues fréquentant la réserve ornithologique du Teich. Mais quel pluvier venait donc visiter la lagune Quancard ?
Il ressemble à un pluvier doré, mais semble plus fin. Certaines photos le montrent les ailes ouvertes et son plumage apparaît alors gris sous les ailes...
S'agirait-il d'un pluvier fauve ? La commission d'identification a tranché et validé cette observation qui n'est que la 22ème en France !
Le mois d'août fut particulièrement chaud mais cela n'était pas sans déplaire aux papillons, qui s'agitaient autour des fleurs du jardin dès que le soleil avait suffisamment réchauffé l'atmosphère. Ce fut le temps de nouvelles découvertes, tel le Tabac d'Espagne, grand papillon coloré posé ici sur une fleur de carotte sauvage.
Plusieurs espèces de cuivrés butinaient les scabieuses ou se reposaient sur des graminées, comme ce cuivré fuligineux.
Brieuc a donc préféré cette année partir randonner en Ecosse plutôt que nous accompagner plus au Nord jusqu'aux îles Shetland. De la côte Est au Sud d'Aberdeen, en passant par les Cairngorms au centre, ce voyage a abouti sur la côte Ouest sur l'île de Skye.
Habituellement couverte de nuages, nous n'en avions que le souvenir d'un Old Man of Stoerr invisible sous le plafond nuageux, mais Brieuc a été plus chanceux en le découvrant presque sous le soleil !
Déjà plusieurs mois depuis notre dernière mise à jour, les semaines passent décidément trop vite.
Ainsi, les vacances de cet été sont déjà bien lointaines puisque c'est au mois de juillet que nous sommes partis aux Shetlands. Cette année, nous ne sommes partis qu'à quatre, Brieuc ayant choisi lui aussi le Royaume Uni, mais pour un voyage préparé de son côté en Ecosse, avec quelques randonnées au programme.
Et si les semaines passent vite, c'est aussi le cas des macareux qui défilent à toute vitesse au bord des colonies, le bec rempli de poissons pour les nourrissages au fond de leur terriers.
Cette année, nous avons trouvé un article selon lequel le record de poissons maintenus en travers de son bec par un macareux serait de... 84 poissons !
Mais qu'en font-ils pour un seul poussin ?
Si les macareux sont les oiseaux que nous avons le plus photographié pendant nos vacances aux Shetland, de nombreuses autres espèces y sont également bien représentées.
Parmi celles-ci, nous avons « expérimenté » le labbe parasite.
As de la voltige pour se nourrir des proies pêchées par d'autres espèces, il montre aussi son agilité si vous pénétrez sur le territoire qui abrite ses jeunes.
Même sans avoir réussi à repérer le moindre poussin, nous avons en effet subi les attaques répétées d'un couple. Et par comparaison, les attaques de grand labbe ou même de sternes au milieu d'une colonie sont presque rassurantes par rapport à ces labbes qui vont jusqu'au contact, en attaquant par derrière et sans le moindre bruit.
Ces labbes parasites ont été photographiés sur une île que nous ne connaissions pas encore : Fair Isle, tout au Sud des Sheltand. Cette île est un véritable paradis pour les ornithologues. Au moment de la migration d'automne, il paraît qu'il est nécessaire de réserver d'une année sur l'autre pour y trouver un hébergement. Les ornithologues seraient-ils alors plus nombreux que les 60 habitants de l'île ?
Plusieurs sites accueillent aux Shetland des colonies de fous de Bassan. Ceux-ci sont bien souvent sur le flan des falaises, difficile à approcher, ou observables seulement en forte plongée.
Cette année, nous avons trouvé en bord de falaise une sorte de petite niche creusée dans le sol et ouverte sur le vide. Quatre fous de Bassan y avaient trouvé refuge.
En s'approchant lentement, Corentin a profité de cette proximité exceptionnelle pour photographier ces fous à seulement quelques dizaines de centimètres !
Il faut croire que cette petite grotte, pourtant à ciel ouvert, devait leur fournir un abri confortable, puisque le lendemain, trois fous s'y trouvaient encore.
Depuis cet hiver, des visiteurs inhabituels ont attiré les photographes au bord d'un des étangs de la réserve du Teich : deux grèbes esclavons et un grèbe à cou noir. Mais plus surprenant encore, le grèbe à cou noir est resté au printemps, et nous avons pu assister à son changement de plumage. Le voici donc sous ses deux livrées : hivernale au mois de janvier, puis nuptiale au mois de mai.
![]() |
![]() |
Autre surprise de l'année, les mouettes mélanocéphales se sont montrées plus nombreuses, et pour la première fois, nichent en Aquitaine !
Le printemps voit les oiseaux s'installer pour nicher. Mais cette année, à la réserve ornithologique du Teich, si les nids ont été nettement plus nombreux que les années précédentes, ce signe n'a pas été pour autant garant d'une grande réussite de la reproduction.
Les très nombreux couples de mouettes rieuses qui se sont installés ont en effet prélevé un grand nombre de poussins d'avocettes et d'échasses. Ajoutons à cela les milans qui considèrent que cette lagune de reproduction est leur fast-food favori, et cela conduit à une véritable hécatombe : pas un seul poussin d'avocette ou d'échasse n'aura survécu plus de quelques jours !
Si les expositions sont souvent préparées avec l'espoir d'être présentées dans les Festivals les plus réputés, une présentation locale permet de rencontrer un public différent, qui n'est pas habitué aux multiples expositions de photographies de nature.
Notre petit village de Gironde organise chaque année une fête des plantes, le premier dimanche de mai. Au fil des ans, cette fête des plantes attire de plus en plus de pépiniéristes et de visiteurs, et s'impose comme l'une des plus importantes de la région.
Si ces plantes font ainsi la fête du jardin, les photographies peuvent tout autant le mettre en valeur. Et puisque notre exposition « Dans mon jardin, il y a... » était prête, nous avons eu le plaisir de la présenter en marge de cette journée du 1er mai dans la Mairie de notre village.
Tout au long de la journée, nous avons eu le plaisir de rencontrer des personnes, souvent surprises par ces images prises à seulement 500 mètres de là ! Et le bouche à oreille nous a valu de voir nombre d'entre-elles revenir au cours de la journée, afin de montrer nos images à famille et amis.
Ce partage est sans doute ce que nous recherchons le plus à travers nos expositions, même si nous répétons des dizaines de fois les mêmes anecdotes au cours de la journée !
Après Latitudes Animales où notre exposition « Canada - Côte Est, Côte Ouest » a été présentée jusqu'au 4 avril, nous avons transféré ces images jusqu'au Crotoy, dans la Somme, pour présenter cette exposition lors de l'édition 2016 du Festival de l'Oiseau.
Nous y avons retrouvé l'équipe organisatrice que nous avions tant apprécié en 2013, en particulier Delphine et les bénévoles qui ont magnifiquement réussi à faire d'une prairie gorgée d'eau par les pluies un terrain carrossable.
Le public a répondu présent en nombre, confirmant la fréquentation en augmentation de ce Festival d'année en année. Pour notre part, nous avons eu le plaisir de rencontrer des personnes, qui, après Latitudes Animales, revenaient nous voir pour profiter une nouvelle fois de notre exposition ou compléter leur collection de Carnets de Voyages...
Les mises à jour du site ont été peu nombreuses depuis le mois d'octobre dernier. Nos soirées ont été consacrées à la réalisation d'un nouveau projet, complémentaire de nos CD-Rom Carnets de Voyages.
Depuis presque trois ans, Hervé souhaitait concevoir un Cd-Rom interactif de conseils pour débuter, ou progresser dans la technique de la photographie de nature.
C'est maintenant chose faite et un « Carnet Technique » a vu le jour début mars, juste à temps pour le présenter à Latitudes Animales.
Vous pourrez en découvrir les chapitres dans la section « Cd Rom » de ce site.
Que ce soit pour un club photo, pour une association, pour un support d'enseignement, ou tout simplement pour un usage personnel, n'hésitez pas à nous contacter pour ce Carnet Technique.
Le Festival Latitudes Animales revient cette année pour sa cinquième édition.
Après y avoir présenté deux expositions lors de l'édition précédente en 2014, nous aurons le plaisir d'inaugurer notre nouvelle exposition « Canada - Côte Est, Côte Ouest ». Celle-ci sera présentée au Château de la Doucette à Drancy pendant la durée du Festival, soit du 8 au 13 mars. Nous vous y accueillerons pour vous présenter ces photographies issues de trois voyages au Canada, et prises, comme à notre habitude, par l’ensemble des membres de la famille.
Une prolongation permettra ensuite de pouvoir encore voir cette exposition ainsi que toutes celles présentées au château jusqu'au 4 avril.
Voici une courte synthèse de nos activités photographiques de 2015.
Notre site existe depuis maintenant 18 mois, mais nos principaux visiteurs restent... les robots de recherche internationaux ! Un grand merci en tout cas à tous les autres, qui viennent par hasard et peut-être reviennent visiter quelques pages.
Après les trois expositions présentées dans divers festivals en 2014, nous n'avons participé à aucun Festival en 2015. De nouveaux projets se dessinent pour 2016, nous en reparlerons...
Côté concours, le Wildlife Photographer of the Year de Londres a retenu plusieurs images en phase finales pour Corentin, Maud et surtout Brieuc qui, pour la première année participait dans les sections adultes. Certaines de nos images ont également atteint les phases finales de Festimages à Laval (une image pour Maud), ou du Concours du Memorial Maria Luisa en Espagne auquel Maud participait pour la première fois.
Mais c'est encore à Montier en Der que Maud à décroché un prix, son huitième depuis qu'elle y participe, Corentin étant lui aussi exposé mais non primé.
La principale récompense de 2015 a été le premier prix de Corentin à Lünen, pour le concours European Wildlife of the Year organisé par la GdT. Cela nous a valu un long voyage depuis Bordeaux pour assister à ce Festival allemand.
Enfin côté voyages, 2015 a été notre première découverte des safaris africains. Le Kenya nous a ainsi accueilli, ou plutôt Melting Pot Safari nous a accueilli pour deux semaines au Kenya, principalement au Lac Baringo, puis dans le parc du Masai Mara. Vous trouverez quelques images de ce séjour dans la galerie consacrée au Kenya
Pourquoi ce titre d'actualités ? Simplement car le mois d'octobre est la remise des prix officielle de ce prestigieux concours international organisé par la GDT à Lünen, près de Dortmund en Allemagne. Malgré les 1200 km, nous nous sommes donc rendus à Lünen, où nous avons découvert le Festival qui se tient sur trois jours autour de la remise des prix de ce concours. |
![]() |
Si certains viennent en safari pour les trophées des fameux « big five », les observations dans le Masaï Mara offrent une multitude d'autres opportunités. En voici deux petits exemples, petits par la taille, mais si mignons ! Les mangoustes vivent en famille nombreuse, et il est facile de les voir courir entre les herbes, s'arrêter et se dresser pour surveiller les alentours, puis repartir de plus belle. Un terrier dans la brousse ? Plusieurs espèces animales habitent en effet sous terre. Nous avions avec Sammy Kitur, notre guide et chauffeur, repéré celui-ci juste en bordure de piste.
Mais à propos, que sont donc ces « big five » ? Il s'agit du lion, du léopard, de l'éléphant, du buffle et du rhinocéros noir. Nous avons eu la chance de les voir tous au cours de notre séjour... |
Profitant d'une randonnée de Brieuc dans les Pyrénées, nous l'avons accompagné un weekend pour retrouver quelques marmottes.
C'est au cirque de Troumouse que nous avons passé ces deux jours, à attendre près des terriers de marmottes que celles-ci oublient notre présence et reprennent leur activité.
A cette période, elles sont en pleine phase de régime grossissant pour accumuler les réserves nécessaires au passage de l'hiver, lorsqu'elles ne sortiront plus de leurs terriers enfouis sous la neige.
Les alpages sont encore peuplés des troupeaux de moutons et de vaches. Et nous avons presque assisté à un vêlage !
Absorbés par notre attente des marmottes, nous n'avons remarqué cette naissance qu'en découvrant un tout petit veau encore tout humide. Nettoyage, premiers pas et première chute, puis trois quarts d'heure plus tard, il était debout et commençait à téter !
Difficile d'aller en safari photo en Afrique sans revenir avec des photographies de gros chats !
Parmi ces félins, le lion est le plus souvent observé, d'autant que les téléphones des guides-chauffeurs entretiennent la légende de ce roi des animaux en échangeant les observations de chaque groupe de lions.
Les lions sont ainsi identifiés par clans, et chacun est nommé. Serions-nous dans un Walt Disney ?
Le guépard est par contre plus rare à observer. Au point que notant sa raréfaction, Tony et Sylvie Crocetta ont fondé une nouvelle association dont le but est la protection de ces superbes félins : « Cheetah for ever ». Il s'agit, par la présence d'une équipe en permanence sur le terrain, de protéger les femelles et jeunes guépards des prédateurs et d'une trop grande pression touristique.
Le tri des photos se poursuit, et il risque de durer encore longtemps !
Les berges du lac Baringo abritent une très grande diversité d'espèces, essentiellement aviaires, même si quelques varans du Nil, hippopotames ou crocodiles cohabitent.
Certaines espèces semblent chercher la difficulté : construire, ou plutôt tisser à l'aide de longues herbes, un nid dont l'ouverture est en-dessous, et donne juste au-dessus de l'eau, est-ce vraiment le plus pratique ? A en croire l'agilité des tisserins, cela ne semble en tous cas pas leur poser le moindre problème.
D'autres ont choisi de chercher leur nourriture sur des îlots végétaux. Même si les plus grands îlots sont assez denses pour supporter le poids d'un hippopotame, le jacana profite de ses pattes aux doigts démesurés pour se déplacer facilement à la surface de ces herbes flottantes.
Notre voyage-photo de cette année a été un peu plus court que les années précédentes, mais après deux semaines passées en famille au Kenya, nous rentrons avec plus de 26000 photos de vacances ! Rassurez-vous, nous ne les présenterons pas toutes sur le site...
Pour cette découverte de la faune africaine, contrairement à nos habitudes, nous n'avons pas préparé le voyage par nous-mêmes, mais nous sommes partis avec « Melting Pot Safari », une société franco-kenyanne fondée par Tony Crocetta.
Les trois premiers jours sur place ont été consacrés à la découverte du lac Baringo et de ses alentours. A cet endroit, l'avifaune est particulièrement abondante et les sorties en bateau sur le lac permettent de multiplier les observations. Notre guide ornithologique, Titus Kangor, gérait parfaitement ces trois journées en nous réservant chaque jour de nouvelles observations.
Dès le premier jour, Laurence a été ravie de trouver un de ses oiseaux préférés : l'anhinga, que nous n'avions jusqu'à alors qu'aperçu en Australie. Ici, le premier fut un évènement, puis un autre, encore une autre... rapidement,nous ne les comptions plus !
Un des autres oiseaux que nous espérions voir était de la famille du martin pêcheur : l'alcyon pie. Et pour cette espèce également, ce lac est un excellent lieu d'observation.
Avec l'été les mantes religieuses réapparaissent dans les buissons autour de la maison. Si dans la journée celles-ci restent discrètes, un peu d'humidité le soir lors de l'arrosage provoque leur remontée vers les tiges les plus hautes.
Presque continuellement immobiles, les mantes ne s'activent que lorsqu'une proie passe à proximité. Malheur alors à ce criquet imprudent que la mante dévore alors que celui-ci se débat encore entre les pattes de sa prédatrice.
Cette année, les chevreuils semblent particulièrement apprécier notre jardin, préférant sans doute notre prairie un peu sauvage aux jardins tondus alentours. Les nouvelles constructions dans leurs anciennes zones de pâture et de repos sont aussi sûrement une raison de chercher plus de calme ici...
Ainsi, nous avons souvent observé une jeune femelle venant se coucher dans l'herbe à proximité de la maison, une autre accompagnée de deux jeunes. La confiance de ces chevreuils est telle que nous pouvions même déambuler - discrètement - sur la terrasse sans chercher à nous dissimuler pendant que les chevreuils broutaient les pissenlits à une quizaine de mètres de nous !
C'est un vrai plaisir d'observer depuis le salon le comportement d'une mère venant caliner et lécher son petit...
Laurence profite du printemps pour rechercher de nouveaux insectes dans notre jardin-prairie. Et chaque observation (ou presque !) réserve de nouvelles surprises.
Par exemple, c'est la première fois cette année que nous observons cette mouche scorpion, ou panorpe. Si la femelle est plus discrète (ci-contre), le nom de cette espèce devient évident dès que le mâle se montre : à l'extrémité de l'abdomen du mâle, un organe copulateur se redresse et s'enroule à la manière de la queue d'un scorpion (ci-dessous) !
Pas d'inquiétude cependant, cet appendice est tout à fait inoffensif, il ne sert que pour l'accouplement. Cette mouche se nourrit d'insectes et de miellat de pucerons. Elle fréquente de préférence les lisières de forêt.
La couvaison d'un couple de petits gravelots a commencé au fond de la réserve du Teich. Mais en attendant une attitude originale pour diversifier les photos, les observations se portent sur les autres visiteurs... Linottes mélodieuses, traquets motteux, bergeronnettes printanières, les passereaux profitent ainsi de cette manne printanière. C'est le cas pour cette linotte mâle, dont le bec déborde de graines, la poitrine rouge venant colorer ce milieu vert printemps ! |
![]() |
![]() |
La réserve ornithologique du Teich offre des observations nombreuses et variées. Si de nombreux photographes y viennent en avril pour photographier les mâles chanteurs de gorgebleue au sommet des branches des buissons de tamaris, ceci ne permet que des images lointaines de ce magnifique oiseau. |
Mais avant de couver, il faut pondre, et avant de pondre, il faut s'accoupler...
Les couples se forment dans la réserve ornithologique du Teich et le choix de l'emplacement du nid devient difficile tant le nombre de couples est important cette année !
En parallèle, les accouplements se succèdent, parfois plusieurs fois dans la journée pour un même couple. Les plus nombreuses - mouettes rieuses et échasses blanches - peuvent ainsi être observées tout au long de la journée en train de s'accoupler. Mais d'autres accouplements sont plus rares ou plus éloignés, et rares sont les chances d'en prendre de bonnes images.
Cette année, le nombre de couples d'avocettes nicheuses a fortement augmenté, ceci a permis de voir pendant quelques jours des accouplements en nombre de ces magnifiques oiseaux. Comme pour les échasses, les signes précurseurs permettent heureusement au photographe de se préparer, car le mâle ne tient en équilibre sur la femelle que quelques secondes !
Les petits gravelots ont également entamé la nidifcation, mais pour eux également, la part de chance est très importante pour assister à leur parade et accouplement. Pourtant la parade comporte des postures étonnantes : le mâle défile au pas de l'oie sur l'aire de reproduction choisie !
Pluie et un peu de soleil, température en hausse, il n'en faut pas plus pour que la végétation explose en ce mois d'avril ! Et le temps nous manque pour juguler ces pousses, tondre la pelouse, ou plutôt la prairie de notre jardin. |
![]() |
![]() |
Les massifs commencent aussi à se couvrir de fleurs. Et sur ces fleurs, ce sont de nouveaux thomises que Laurence et Maud découvrent. Xysticus cristatus, de couleur marron, a du mal à se cacher parmi les fleurs jaunes d'euphorbes pour attendre à l'affût le passage d'une proie. |
Les nouvelles technologies seraient-elles la mémoire universelle ? C'est bien souvent ce que médias et discours tentent de nous faire croire.
Pourtant un triste exemple montrent que ces informations qui parcourent le monde à la vitesse des réseaux informatiques sont hélas aussi fugaces que rapides à se diffuser.
Ainsi, quelques mois seulement après la triste nouvelle de la disparition de Christophe SIDAMON PESSON, nous regrettons que le magnifique site partageant ses superbes images ait été fermé. Nous devons avec regrets retirer le lien correspondant de notre site, mais, s'il s'efface ainsi d'internet, Christophe heureusement restera dans nos souvenirs.
Ses publications papier, toujours présentes aux éditions Hesse, remplissent pleinement le devoir de conservation, que les nouvelles technologies semblent si rapidement oublier.
Avec le printemps, la nidification se prépare chez les oiseux. Et pour séduire la belle, il faut se faire beau !
Les plumages changent donc et prennent les couleurs de parade, certains ornements reviennent ainsi annuellement.
![]() |
![]() |
Pour les barges à queue noire, les teintes ternes de l'hiver vont laisser place à une magnifique coloration rousse. La transformation s'effectue entre mi-mars et mi-avril.
Les visiteurs de l'hiver ne sont pas encore tous partis, les nicheurs commencent à arriver. La réserve ornithologique du Teich change de population et les oiseaux sont nombreux à cette période.
![]() |
Avant de quitter la région pour partir nicher en Europe du Nord, les bécassines des marais se montrent en petit groupe. Ainsi, il est fréquent d'en observer quatre, cinq, six ou même plus se toilettant, et profitant des rayons de soleil dans une posture étrange ! Les rectrices toutes écartées, en équilibre sur une patte, l'oiseau penche sur le côté et le photographe se demande s'il ne va pas basculer ! Ce comportement leur permet de profiter du rayonnement solaire pour favoriser l'assimilation d'une partie de l'enduit qu'elles étalent sur leur plumage (merci Claude Feigne, orinthologue de la réserve du Teich, pour ces explications). |
La dernière galerie mise en ligne est déjà ancienne, mais en ce début mars, nous avons ajouté une galerie d'images d'Australie, précisément du Queensland. La carte des galeries continue donc de se compléter peu à peu...
Le mois de février est très chargé en préparation de dossiers pour quelques concours : le Wildlife Photographer of the Year à Londres, le concours ANZANG à Adélaïde, et depuis l'année dernière Maud participe au concours European Wildlife Photographer of the Year organisé par la GDT en Allemagne. Cette année, Corentin, Brieuc et Hervé y tentent aussi leur chance aux côtés de Maud.
Sélectionner les photographies de chacun d'entre-nous, préparer les images, les légender... cela occupe bien des soirées !
D'autre part, nous avons remarqué que sur les sites de ces concours, il était difficile sinon impossible de retrouver l'historique des années précédentes. Par exemple, pour le concours de Montier en Der, la refonte de leur site en 2011 a conduit à la perte de toutes les galeries des concours des éditions précédentes.
Afin de ne pas perdre cet historique, nous avons choisi de retracer les différentes photographies primées pour chacun d'entre-nous. Vous trouverez ces pages à partir des fiches de présentation de chaque membre de la famille dans la section Auteurs de ce site.
Les enfants ont ainsi un palmarès bien plus large que les parents !
Nous sommes retournés à Laval pour la septième édition de Festimages, auquel une image de paysage de Laurence avait été retenue en sélection finale.
Cette année, ce ne fut qu'un passage en coup de vent, effectuant l'aller-retour dans la journée du samedi. Nous y avons retrouvé une ambiance chaleureuse comme nous l'avions trouvée en tant qu'exposants l'année dernière. Une trentaine d'expositions étaient présentées, cette année encore profitant de l'espace du Parc des Expositions de Saint Berthevin.
Parmi toutes les images présentées, nous retenons une exposition à caractère naturaliste sur les araignées, de belles images de hibous des marais, des paysages autour du cercle polaire rappelant des ambiances islandaises. D'autres sujets tout aussi bien traités ont permis de compléter cette visite, et même si quelques expositions ont déjà été vues par exemple lors de la dernière édition du Festival de Montier en Der, c'est toujours un plaisir de voir de belles images comme celles de l'exposition « Au coeur des roseaux » de Michel d'Outremont.
L'après midi s'est terminée par la remise des prix, en avant-première de laquelle le président du Jury Kyriakos Kaziras a présenté quelques images sur les ours polaires et ses voyages au cercle polaire arctique. Nous avons particulièrement apprécié le naturel de ce photographe professionnel. Notre court passage à Laval s'est terminé après la remise des prix, au cours de la quelle une photographie de martin pêcheur a permis à Corentin de remporter son troisième prix à ce Festival.
Hélas, une menace pèse sur ce deuxième Festival français : le site du Parc des Expositions a été vendu à des investisseurs et ne sera désormais plus disponible pour accueillir cette manifestation. Espérons que le fondateur, Yves Chauvin, trouvera les appuis nécessaires pour relocaliser expositions, et conférences dès l'édition 2015-2016.
Les bilans annuels s'écrivent le plus souvent à la fin du mois de décembre... Nous sommes donc en retard ! Mais voici une courte synthèse de notre année photographique 2014.
La présentation de nos images s'est faite à travers nos expositions, présentées en début d'année à Festimages à Laval, puis début avril à Latitudes Animales. La fin d'année nous a vu rejoindre une agence photographique Naturagency.
Un autre moyen de faire partager des images est de participer à des publications. Sur ce plan, l'année 2014 a vu plusieurs ouvrages reprendre des images de toute la famille. Ainsi, un livre anniversaire du Festival Nature Namur a consacré une double page à la présentation d'une série familiale de photographies d'une scène de chasse d'une ourse noir. Un autre livre anniversaire, cette fois à l'occasion des dix ans du concours australien ANZANG, « Wild Australasia », propose parmi les photographes retenus un article commun sur Brieuc et Maud. Le frère et la soeur ont également bénéficié d'un article publié dans le numéro 41 de la gazette des terriers, magazine édité par la Fédération des Clubs Connaître et Protéger la Nature. Les photographies de Maud ont également été mises en valeur en étant publiées, l'une dans l'agenda 2015 du concours australien ANZANG, l'autre dans l'agenda 2015 du Wildlife Photographer of the Year de Londres.
Côté concours, ce sont Brieuc et Corentin qui ont vu leurs images récompensées. Corentin a tout d'abord remporté le deuxième prix de sa tranche d'âge à Festimages avec une photographie d'accouplement de milans, puis Brieuc, bien que non primé, est heureux d'avoir atteint la sélection finale du prix « Rising Star » du prestigieux concours Wildlife Photographer of the Year de Londres. Il s'agit d'un prix récompensant un dossier de plusieurs images pour un jeune espoir de la photographie entre 19 et 25 ans. Les dernières années ont vu se succéder à ce palmarès Vincent Munier, Bence Mate, et Michel d'Outremont cette année. L'année s'est terminée par une autre récompense d'une image de Corentin à Montier en Der, présentée dans les actualités de novembre 2014.
![]() |
Autre raison de notre visite à Montier en Der, outre les expositions, nous assistons à la remise des prix des concours organisés dans le cadre du Festival. Cette année, Corentin, pour sa cinquième participation, reçoit une quatrième distinction en remportant le prix de la catégorie « Oiseaux et Mammifères » dans la tranche d'âge 12-15 ans. |
Comme chaque année, le troisième weekend de novembre a accueilli le Festival de Photographie de Montier en Der. Cette 18ème édition est celle d'un double record : un très grand nombre de grues cendrées de passage sur le lac du Der, et un très grand nombre de visiteurs au Festival !
La douceur de l'automne est certainement une raison de cette double affluence : la migration est plus tardive, nous l'avons aussi remarqué au-dessus de notre village d'Aquitaine. Au lac du Der, ce sont environ 206 000 grues qui ont été dénombrées le 11 novembre, soit la moitié de la population mondiale !
Les visiteurs ont été un peu moins nombreux que les grues, mais avec un chiffre cumulé de 46 000 entrées au cours des quatre jours du Festival, le succès de cette année est confirmé.
En tant que visiteurs assidus, puisque nous n'avons manqué qu'une seule de ces 18 éditions, nous avons toutefois ressenti un changement : selon notre appréciation - forcément subjective - il nous a semblé que les plus belles expositions n'étaient plus regroupées dans les salles prestigieuses du COSEC et de la Halle au Blé, mais que les salles plus petites alentours réservaient quelques très belles surprises. Nous retiendrons le très beau graphisme des Salins de Camargue sous le regard de Thierry Vezon, les images de Michel d'Oultremont et sa modestie habituelle. La salle Saint Berchaire regroupait un bel ensemble d'expositions en noir et blanc. De belles compositions se retrouvaient également dans l'exposition de Manon Moulis et Meril Darees présentant des images d'ours blancs et de manchots.
Par contre, la technique du focus-stacking, qui efface toute profondeur dans les images, ne retient toujours pas notre attention !
C'est en parcourant le forum Bénélux Nature Photo que nous venons d'apprendre une bien triste nouvelle : le décès du photographe Christophe SIDAMON PESSON, âgé de seulement 39 ans.
C'est en 1992, alors qu'il n'avait que 17 ans, que nous avons fait connaissance de Christophe lors des réunions de la Société de Photographies d'Histoire Naturelle. Son souhait était déjà de devenir photographe de Nature professionnel.
Au fil des années, il a su conquérir et affirmer sa place parmi les grands photographes, et ce pas seulement par la qualité de ses images mais aussi par sa démarche d'une éthique remarquable. En effet, Christophe a toujours conservé ses convictions, s'imposant des règles draconniennes dans la réalisation de ses images. Il ne cherchait pas à obtenir des « trophées photographiques » à tout prix, mais chacun de ses sujets était traité avec un profond respect et le soucis permanent de se fondre dans le milieu sans le perturber.
Ses images resteront et assureront longtemps encore la présence de Christophe parmi les passionnés de nature.
Son site n'était pas encore mentionné dans nos liens, car comme pour chaque personne que nous citons, nous attendions une autorisation de sa part pour le mentionner. Cette autorisation ne viendra plus hélas, mais consultez son site : ne passez pas à côté de la beauté de ses images.
Deux nouvelles galeries viennent compléter le site :
une galerie Galápagos constitué d'une sélection d'images de notre voyage de 2004, décrit complètement dans le Cd-Rom « Carnet des Galápagos »,
et une galerie Australie Occidentale, illustrant notre voyage en famille de l'été 2012.
![]() |
Ce titre peut surprendre, mais les habitués de la réserve ornithologique du Teich comprendront l'allusion au numéro 20 : il s'agit de l'observatoire numéro 20 devant lequel plusieurs perchoirs permettent au martin pêcheur de venir se faire admirer, et mitrailler sur place par les rafales de déclencheurs ! Pour ceux qui souhaitent connaître les conditions de prises de vue, il s'agit d'une image non recadrée, prise sur un boîtier à petit capteur (coefficient 1,6) avec une focale de 500 mm. |
Petit à petit, les galeries de photographies classées par lieux s'étoffent. C'est une galerie sur les Shetlands et une sur la Finlande qui proposent maintenant une sélection de nos images réalisées en ces lieux.
Au fur et à mesure de leurs accords, nous complétons aussi la liste des liens vers des sites d'autres photographes.
![]() |
La fin de l'été est une excellente période pour observer et photographier les martins pêcheurs et les bihoreaux gris à la réserve ornithologique du Teich. |
Les galeries classées par lieux n'étaient pas encore prêtes. Nous commençons par la mise en ligne de la toute première : voici donc la mise en ligne d'une galerie d'images prises en Alberta.
Le site est resté en sommeil pendant le mois d'août... il était parti en vacances comme toute la famille. |
![]() |
La section Cd Rom n'était pas encore prête lors de la mise en ligne du site pour tests, c'est maintenant chose faite. Nous y présentons les Cd Rom Carnets de Voyage que nous avons conçus en marge de nos expositions. Si ces présentations vous donnent envie d'en savoir davantage, écrivez-nous par mail.
Nous complétons également peu à peu la liste des liens vers d'autres photographes, au fur et à mesure de la réception de leur accord pour être cités sur notre site.
Première mise en ligne de ce site... Après trois mois de préparation, le site est enfin accessible, même si toutes les galeries ne sont pas encore préparées. Cela permet de vérifier quelques points de fonctionnement, l'ergonomie générale. Et cela confirme bien les différences entre les navigateurs ! Ainsi, vous profiterez mieux de quelques détails graphiques sous Chrome ou Firefox qu'avec Internet Explorer.
![]() |
Partout, enfin surtout dans le jardin ! Cette année, nous avons découvert d'autres thomises que l'habituelle Thomisus onustus, nouvelles couleurs, nouvelles formes. Maud recherche davantage les saltiques, tandis que Laurence préfère les pisaures ou épeires. |
![]() |
La durée d'incubation de 25 jours à partir du dernier oeuf pondu conduit à une éclosion entre le 5 et le 7 juin. Une visite au Teich le samedi 7 confirme les naissances : trois poussins sont nés la veille, le quatrième oeuf semble être clair. Mais les premiers pas de ces poussins nidifuges sont bien difficiles. Ils doivent se cacher dès que des goélands ou milans approchent, d'autant plus que cette année un des milans semble particulièrement agile pour prélever les poussins qui restent un peu trop à découvert. |
Les accouplements d'échasses reprennent à la Réserve du Teich. Et ce dimanche 10 mai, un nouvel œuf a été pondu juste devant l'observatoire. La nidification semble donc sauve pour cette année malgré les déboires de la semaine dernière. |
![]() |
Depuis le début de l'année, ce lieu a changé d'appellation : ce n'est plus le « Parc ornithologique du Teich », mais désormais la « Réserve ornithologique du Teich ». Mais à part cette dénomination, le lieu est resté le même. Pour ce début du mois de mai, nous y retournons pour la première fois cette année, car nous n'y étions pas venus depuis... novembre 2013 !
![]() |
Et cette visite a été fructueuse pour les observations et les photographies, même si la reproduction des limicoles est compromise pour cette année. |
Lors de chaque exposition, nombreux sont les visiteurs qui nous demandaient l'adresse de notre site internet. Et nous ne pouvions répondre que nous n'en avions toujours pas. Pourtant, la découverte de la programmation HTML pour la conception de nos Cd Rom « Carnets de Voyages » nous donnait les moyens d'en concevoir un. Mais le temps manque...
Maintenant que notre dernier opus en cours « Carnet du Canada » est terminé, les soirées sont consacrées à la création d'un site. Et en lisant ceci, vous en découvrez le contenu.
Si vous souhaitez nous adresser quelques commentaires à propos tant de ce site que de nos images, expositions et carnets de voyages, n'hésitez pas à nous adresser un mail en attendant qu'un jour, cette page d'actualités prenne peut-être la forme d'un blog avec possibilité d'y déposer des commentaires. Bonne visite !
Du jeudi 3 au mardi 8 avril 2014, la quatrième édition du Festival « Latitudes Animales » s'est tenue à Drancy, au Nord Est de Paris.
Nous avons la chance d'y présenter nos deux expositions « Carnet d'Australie » et « Dans mon jardin, il y a... » et de rencontrer sur nos stands le public du jeudi au dimanche. Nous gardons un excellent souvenir de ce Festival, avec une qualité d'accueil remarquable. Pour plus de détails, consultez la page consacrée à ce Festival dans la section « Expositions » de ce site (Latitudes Animales).
Les jours passent et la date de Latitudes Animales approche. Nous nous sommes fixés comme objectif de terminer le nouveau Carnet de voyage pour ce Festival. Les soirées sont donc particulièrement occupées à la finalisation de ce « Carnet du Canada ». Vous pouvez le découvrir dans la section « Cd Rom » de ce site (Carnet du Canada).
Nous retournons à Festimages Nature, mais cette année nous ne serons pas seulement visiteurs mais aussi exposants. Un rapide aller-retour sur un court weekend. Brieuc nous rejoindra directement à Laval depuis Paris où il suit ses études depuis la rentrée 2013.
Pour sa sixième édition, l'organisation de ce Festival progresse encore, mais une ombre pointe sur les prochaines éditions à cause d'un projet immobilier et commercial sur les locaux du Parc des expositions de Saint Berthevin. Espérons qu'une solution pourra être trouvée pour que ce Festival qui attire chaque année de plus en plus de visiteurs puisse se maintenir dans le grand ouest.
Visitez la page consacrée à notre exposition à Festimages Nature pour en savoir plus...
Une nouvelle année commence.
Plusieurs échéances nous attendent avec la présentation de notre exposition « Dans mon jardin, il y a... » à Festimages Nature à Laval au début du mois de février, puis de nos deux expositions simultanément à Latitudes Animales à Drancy début avril. D'autres contacts sont encore en cours, mais restons patients !
Accueil > Actualités > Archives