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Notre voyage de cette année jusqu'aux îles Shetland était notre 4ème séjour. Les précédents étaient en 1997, 2010, 2016.
Lors des deux premiers, nous avions découvert de véritables pelouses de macareux ! Ces oiseaux nichaient en nombre dans les terriers qui perforaient les pelouses au sommet des falaises d'Hermaness, zone protégée tout au nord de l'île d'Unst, la plus septentrionale des Shetland.
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Lors du troisième voyage, nous avions déjà remarqué une diminution du nombre de macareux nicheurs. Mais cette année, quelle déception ! Le constat est catastrophique : les macareux ne nichent plus au Nord des Shetland. |
Ce changement semble avoir profité à la colonie de fous de Bassan, nettement plus nombreuse qu'en 2016.
Par contre les grands labbes, sentinelles tout au long du chemin d'accès aux falaises d'Hermaness, sont eux aussi en très fort déclin. La grippe aviaire est passée par là !
Reste-t-il des macareux moines aux Shetlands ?
La réponse est encore positive, mais pour combien de temps encore ?
Nous avons pu les voir tout au Sud des Shetland, à la pointe du phare de Sumburgh. Là, ils sont encore nombreux mais ne nichent pas. Ces sont les « ados », qui s'entraînent, reproduisent les gestes qui leur seront utiles et familiers lorsqu'ils auront l'âge de se reproduire. Mais plus de nourrissage, plus de nidification.
Les éoliennes poussent en nombre sur l'île principale. Tout au Nord, sur Unst, un spaceport est en construction, il regroupera 5 pas de tir de fusées pour le lancement de petits satellites...
Dans la ville principale de Lerwick, presque pas une journée ne se passe sans voir les flots de touristes débarquer des bateaux de croisière tellement imposants qu'ils dominent de plusieurs étages les bâtiments de la ville et ne peuvent accoster à quai.
Certains de ces touristes viennent « consommer » du macareux, non pas dans un restaurant comme en Islande, mais en prenant un car ou un taxi qui vient les déposer au sommet de Sumbrugh Head, à moins de 10 mètres de quelques macareux, le temps d'une photo au portable. Inutile de rester plus longtemps : la case est cochée !
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Heureusement, par opposition à ce tableau bien sombre, il reste des endroits encore très peu fréquentés où nous retrouvons le plaisir d'être au milieu de la nature. De petites plages retirées où les limicoles nous acceptent et s'approchent jusqu'à deux mètres, surpris alors de voir une forme allongée sur le sable tenant un gros cylindre mystérieux. |
Quant aux loutres, nous les avons longuement cherché, les traces de présence jonchaient le sol à foison. C'est à chaque fois lorsque nous étions occupés à observer d'autres sujets, que des loutres nous sont apparues, comme celle-ci qui est sortie de l'eau une vingtaine de mètres devant Hervé, qui photographiait des gravelots et bécasseaux. Elle a remonté la plage de galets pour aller déguster son crabe dans les prairies au-dessus de la plage. |
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Le voyage s'est poursuivi plus au Nord de l'Ecosse, tout d'abord avec un arrêt près de Stonehaven, où nous sommes retournés sur des falaises que nous connaissions déjà.
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Nous y avons retrouvé les pingouins tordas et guillemots, ainsi que les lapins en nombre dans les prairies de ce site. |
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Remontant encore un peu plus au Nord, nous avons rejoint le site de Troup Head. Il accueille une colonie de fous de Bassan faciles à observer avec de nombreuses opportunités photographiques. C'est à se demander pourquoi nous n'y étions encore jamais allés ! |
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Outre les fous, quelques autres oiseaux viennent aussi se poser au sommet des falaises, comme ce fulmar boréal, apparemment surpris par un coup de vent au moment de son atterrissage accrobatique ! |
Un retour en Ecosse, nous n'étions pas retournés au Royaume-Uni depuis le brexit. Premier changement, il faut un visa, second changement, la sortie du port de Portsmouth prend une heure, à cause du contrôle des passeports ! Quels autres changements allions-nous trouver ?
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Le premier a été la découverte de l'île de May au large d'Edimburgh. |
Nous y avons donc apprécié les macareux en pleine période de nourrissage, mais aussi les guillemots et pingouins tordas pour ne citer qu'eux. Tous ces oiseaux y sont nombreux, au point qu'ils donnent l'impression de voler dans tous les sens ! Un regret : nous avions prévu deux sorties sur cette île, la première au début de nos vacances, la seconde juste à la fin. Hélas, un coup de vent juste dans la plage horaire de la sortie sur cette île a conduit à l'annulation de la traversée. |
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Laurence, dans le cadre sde ses activités professionnelles, a eu connaissance d'une ferme en Vendée dont les propriétaires sont très sensibles à une agriculture proche de la nature, biologique et durable.
De plus, ancien conservateur d'un espace naturel protégé, Hugues aménage ses terrains afin de favoriser le maintien de la biodiversité. Il valorise même cette pratique en proposant plusieurs affûts pour la photographie, d'oiseaux essentiellement, mais avec encore d'autres idées à venir.
Nous en avons profité, en passant chez eux le dernier week-end prolongé de mai. Un affût rapaces, qui nous a permis de belles observations de buses, avec un milan qui, hélas, est resté éloigné perché sur la clotûre du champ. Et un affût pour un couple de faucons crécerelles nicheurs sur un des bâtiments de la ferme. | ![]() |
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Hélas, les faucons étaient en pleine période de nourrissage, et leur retour au nid se faisait en vol direct, sans passer par la case perchoir ! Deux semaines plus tôt auraient été plus profitables pour les photographies. A retenir pour une autre année. |
Pendant notre week-end en Charentes, si nous avons partagé des sites à orchidées avec la soeur d'Hervé et son mari, ils nous ont emmenés sur un site près de Brouage où Pierre avait photographié des gorgebleues.
En s'approchant de ce site, des souvenirs sont revenus à Hervé, qui s'est ainsi rappelé être déjà venu à cet endroit il y a de très nombreuses années. Et il y avait déjà des gorgebleues.
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Cette fois, nous nous sommes postés en trois points le long de la digue, et Laurence a choisi la meilleure place : une gorgebleue est venue se percher juste devant elle. Ces perchoirs devaient servir de place de chant quelques jours ou semaines plus tôt, et le nid devait ne pas être loin, car elle nous a offert plusieurs venues successives, se perchant sur les mêmes branches d'un buisson. |
Le mois de mai voit arriver le pic de floraison des orchidées. C'est l'occasion pour nous de découvrir de nouveaux sites et qui sait, peut-être de nouvelles espèces que nous n'avons pas eu encore l'occasion de photographier. |
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Cette année, nous sommes allés visiter cinq sites en Charente Maritime, dont deux sur l'île d'Oléron. Par contre, nous avons été surpris de voir des orchidées dans le sable sur les dunes d'Oléron et nous avons vu de beaux tapis de Serapias sur les Chaumes de Séchebec. |
Après notre séjour en Camargue autour du Festival de la Camargue en 2024, nous avons proposé à quelques amis du groupe de photographes que nous animons, un séjour d'un week-end prolongé dans cette région.
Nous avons donc profité du week-end prolongé du 1er mai pour emmener 4 de nos amis.
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Etant plus généralistes dans leurs thèmes photos que nous le sommes, nous pensions alterner des sorties nature avec des visites urbaines. Mais finalement, surpris par les conditions d'observation des oiseaux dans le parc ornithologique de Pont de Gau, tous ont été conquis et nous y avons passé presque la totalité du séjour ! Honneur au maître des lieux le flamant rose, que Laurence a a photographié, non pas mazouté, mais envasé ! |
Nous avons tout de même profité d'être dans cette région pour faire découvrir à nos amis le côté Est du delta de Camargue, plus sauvage, bien que lieu de production du sel et se rapprochant du complexe industriel de Fos sur Mer. Nous y sommes allées pendant la demi-journée la moins ensoleillée du séjour, ce qui nous a permis d'avoir un beau ciel chargé au-dessus des marais salants. |
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Après les Alpes, une courte remontée jusque dans le Jura pour rejoindre le « FINA », ou Festival Inter'Nature du Haut-Jura.
Plusieurs de nos amis photographes ont exposé à ce Festival depuis 2019, et leurs retours donnaient envie d'y participer.
Première candidature sans succès en 2024 avec la deuxième version de Plumes Blanches, ce n'est que pour l'édition 2025, avec la nouvelle version de Plumes Blanches que nous avons été retenus pour y exposer.
Et nous en sommes ravis, de tous les festivals où nous avons pu exposer jusqu'à présent, le FINA est celui que nous préférons !
Presque aux mêmes dates qu'en 2024, nous sommes retournés quelques jours dans les Alpes, chez Brieuc puis chez Maud, avant de rejoindre le Festival Inter'Nature du Haut Jura.
Le couple de cincles que nous avions trouvé l'année dernière était toujours nicheur sous le même pont. Hervé a de nouveau tenté des poses lentes pour obtenir le filé du torrent autour de l'oiseau. |
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Laurence souhaitait depuis longtemps photographier des anémones sylvie. |
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Nos dernières photos à la mangeoire en hiver remontent à quelques années. Cette année, nous avons pu trouver un peu de temps à y consacrer, ce qui nous a aussi permis de tester un nouvel équipement photo.
Hélas, nous devons constater aussi à la mangeoire une très forte variation des oiseaux présents, que ce soit en nombre ou en diversité. Par contre, quelques pinsons du Nord ont été présents un peu plus longtemps, et surtout, nous avons eu une présence de grosbecs casse-noyaux pendant plus d'un mois, avec jusqu'à 5 individus en même temps. |
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Enfin, à l'approche de la nidification, nous avons proposé aux oiseaux quelques matériaux pour l'aménagement intérieur du nid. |
Il est temps de présenter sur notre site les nouvelles expositions que nous avons préparées.
La première porte sur un sujet qui nous a directement touché au cours de l'été 2022.
Nous avons déjà présenté à cette période quelques photos des suites des incendies qui ont ravagé la forêt landaise à quelques kilomètres de notre domicile. Ayant suivi cette forêt dévastée de fin juillet à février 2023, nous avons extrait de ce travail photographique quelques images pour constituer une exposition « Après l'incendie ».
L'exposition « Plumes Blanches » continue d'évoluer.
Après une première évolution présentée aux cours des festivals de 2023 et 2024, cette exposition poursuit son mûrissement pour 2025 avec de nouvelles modifications, de nouvelles images rejoignant quelques anciennes, d'autres étant reprises pour accentuer le côté graphique et minimaliste. Nous avons aussi choisi de modifier quelques formats de présentation, pour des tirages plus grands.
Après un démarrage de l'année très intense, un peu de temps est consacré à des modifications du site.
Ainsi, l'archivage des pages d'actualités par année commençait à allonger le menu déroulant...
Nous avons donc modifié et simplifié cette section Actualités.
Vous trouverez désormais dans la page Actualités, les informations de l'année en cours et de l'année précédente. L'ensemble des articles publiés précédemment est conservé dans une seule page d'archives.
Nous avons également modifié la présentation de nos expositions.
Pour une meilleure association de la description du thème et des photos de l'exposition, nous présentons maintenant ce texte en dessous des miniatures des photos de chaque sujet.
Ainsi, à partir de la même page, vous avez accès aux photos et à cette présentation.
Reprenons la route en cette fin janvier 2025 pour traverser une nouvelle fois la France et rejoindre la ville de Benfeld en Alsace.
Près de 1000 kilomètres pour présenter la nouvelle version de « Plumes Blanches » au Festival Declics et des Sons. Aller le jeudi, accrochage le vendredi matin, ouverture du Festival le vendredi en début d'après midi... Décrochage le dimanche soir, et retour an Gironde le lundi. Encore un weekend bien rempli !
Et si nous reprenions une synthèse de l'année 2024 ?
Jusqu'à début 2022, nous commençions nos articles de l'année par un bilan de l'année écoulée, mais ce principe a été quelque peu oublié en 2022 et 2023.
Alors qu'avons nous eu comme activités photographiques principales au cours de l'année 2024 ?
Cette année a été riche en festivals, où la deuxième version de « Plumes Blanches » a rencontré beaucoup de succès. Nous avons aussi souvent associé les déplacements pour ces festivals à quelques jours de congés afin de continuer les prises de vue dans ces régions.
Ainsi, côté exposition, ce fut tout d'abord le Festival Lorraine Photo Nature à Morhange au mois de mars. Nous nous sommes alors invités chez Maud qui n'habitait qu'à une cinquantaine de kilomètres de Morhange.Côté voyage, outre ces escapades dans les régions françaises, nous avons eu le plaisir de retourner en Australie.
Pour ce cinquième voyage aux antipodes, nous avons comme nous le faisons déjà depuis notre troisième séjour, coupé ce voyage en deux : une partie consacrée à des lieux que nous souhaitions revoir, et une autre pour de nouvelles découvertes, cette année en Tasmanie.
En résumé, après une minutieuse préparation du voyage par Laurence, nous avons eu le plaisir de trouver la totalité des espèces que nous souhaitions voir et photographier ! Et au retour, nous savons déjà que ce cinquième séjour australien ne sera sans doute pas notre dernier...
Enchaînons les kilomètres, enchaînons les Festival !
Le weekend suivant le Printemps de la Photographie et des Arts, soit du jeudi 30 mai au dimanche 2 juin, s'est tenue la neuvième édition du Festival Spot Nature.
Et pour la cinquième fois, nous y revenons comme exposants, avec une partie de la deuxième version de « Plumes Blanches ». Installés dans une alvéole, en face de magnifiques paysages de la côte de Madère de Kevin Tadej, et à coté de coulées de lave islandaises impressionnantes par leur couleur et le dégagement de puissance qu'elles inspirent de Julien Coquel, nous étions logés dans la zone « Europe » du Festival. |
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Seul regret de ce séjour normand : la météo si pluvieuse cette année a conduit à fermer presque complètement la végétation dans la roselière du pont de Normandie. Alors qu'un an plus tôt, nous y avons photographié nos premières panures à moustaches, il était cette fois presque impossible d'en voir dans cette végétation trop verte et trop dense. Nos deux jours au Havre avant l'accrochage ont donc été mis à profit... de nos amis organisateurs à qui nous avons prêté main forte pour les derniers préparatifs et premiers accrochages...
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Printemps de la Photographie et des Arts, ce titre alléchant est celui d'un festival qui se tient chaque année dans la ville de Romorantin-Lanthenay. Après notre escapade en Brenne, nous sommes donc venus accrocher les tirages dans un espace immense : la fabrique Normant, ancienne usine de production de véhicules Matra. |
Nous y avons retrouvé quelques amis photographes, dont Véronique Fournier qui exposait des photographies de chevaux sauvages juste en face de nous, ainsi que Stanley Leroux, parrain de cette édition. Les échanges avec Stanley nous ont permis de bénéficier de son regard, son analyse et son expérience, avec des conseils que nous avons mis en pratique dès l'exposition suivante au Festival Spot Nature. Merci Stanley ! |
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Continuant à associer les festivals avec quelques jours de vacances, c'est cette fois dans la Brenne que nous sommes venus passer quelques jours avant de rejoindre Romorantin-Lanthenay pour le printemps de la Photographie et des Arts. Profitant de la souplesse d'horaires de l'hébergement que nous avions trouvé au Sanglier Hirsute, les levers ont été très matinaux, avec retour vers 9h30 pour le petit déjeuner, avant de repartir pour de nouvelles séances photos. |
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Ces quelques jours n'ont dans pas été très reposants en heures de sommeil, mais ils sont essentiels pour se ressourcer et prendre le temps de la nature. |
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Nous avons pu toutefois profiter de belles scènes avec des grèbes huppés à la pêche et nourrisant les jeunes, ou encore avec des offrandes de parades de guiffettes moustac. Et depuis le voyage au Kenya de l'année dernière, Laurence a bien pris en main de 500 mm, sur monopode en extérieur ou sur un bean bag en affût. |
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Après nos quelques jours de vacances dans la région, nous avons donc accroché l'exposition « Plumes Blanches » dans la tour Saint Louis à Port Saint Louis du Rhône. Le Festival de la Camargue a profité du calendrier 2024 pour s'étendre à 5 jours : du mercredi 8 au dimanche 12 mai 2024. |
Les héronnières du parc de Pont de Gau sont toujours autant fréquentées : hérons cendrés principalement, mais aussi aigrettes garzettes, ibis falcinelles, hérons gardeboeufs, et plus rarement quelques bihoreaux gris.
Mais au-delà de la diversité d'espèces ou du nombre d'individus, nous avons remarqué que les stades de reproduction étaient très divers d'un nid à l'autre.
Ainsi, certains couples poursuivaient des accouplements, tandis que les têtes des jeunes apparaissaient tout juste au dessus des branchages d'un nid voisin. Là encore, le jeune était au stade où, déjà de la taille d'un adulte, il exerçait ses ailes pour préparer son envol.
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Le parc de Pont de Gau nous a offert de nouveau les spectacles que nous avions découvert six ans auparavant. La proximité des oiseaux nous a une nouvelle fois étonnées, avec des échasses blanches observées à découvert à seulement quelques mètres. |
Autre surprise, les ibis falcinelles étaient présents en nombre. Nous avons appris que leur population était en forte croissance depuis trois ans en Camargue. |
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Premier festival auquel Hervé participe cette année : « Lorraine Photo Nature » à Morhange.
Encore plus de 900 km de la maison, mais la région Grand Est compte une densité très élevée de Festivals de photographie de Nature. Alors, nous avons encore traversé la France !
C'est la deuxième version de l'exposition « Plumes Blanches », inaugurée en septembre 2023 à Pixels Nature, qui a été présentée du 22 au 24 mars à Morhange.
Prochain étape: le Festival de Camargue, du 8 au 12 mai prochain.
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