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Pourquoi ce titre d'actualités ? Simplement car le mois d'octobre est la remise des prix officielle de ce prestigieux concours international organisé par la GDT à Lünen, près de Dortmund en Allemagne. Malgré les 1200 km, nous nous sommes donc rendus à Lünen, où nous avons découvert le Festival qui se tient sur trois jours autour de la remise des prix de ce concours. |
Si certains viennent en safari pour les trophées des fameux « big five », les observations dans le Masaï Mara offrent une multitude d'autres opportunités. En voici deux petits exemples, petits par la taille, mais si mignons ! Les mangoustes vivent en famille nombreuse, et il est facile de les voir courir entre les herbes, s'arrêter et se dresser pour surveiller les alentours, puis repartir de plus belle. Un terrier dans la brousse ? Plusieurs espèces animales habitent en effet sous terre. Nous avions avec Sammy Kitur, notre guide et chauffeur, repéré celui-ci juste en bordure de piste.
Mais à propos, que sont donc ces « big five » ? Il s'agit du lion, du léopard, de l'éléphant, du buffle et du rhinocéros noir. Nous avons eu la chance de les voir tous au cours de notre séjour... |
Profitant d'une randonnée de Brieuc dans les Pyrénées, nous l'avons accompagné un weekend pour retrouver quelques marmottes.
C'est au cirque de Troumouse que nous avons passé ces deux jours, à attendre près des terriers de marmottes que celles-ci oublient notre présence et reprennent leur activité.
A cette période, elles sont en pleine phase de régime grossissant pour accumuler les réserves nécessaires au passage de l'hiver, lorsqu'elles ne sortiront plus de leurs terriers enfouis sous la neige.
Les alpages sont encore peuplés des troupeaux de moutons et de vaches. Et nous avons presque assisté à un vêlage !
Absorbés par notre attente des marmottes, nous n'avons remarqué cette naissance qu'en découvrant un tout petit veau encore tout humide. Nettoyage, premiers pas et première chute, puis trois quarts d'heure plus tard, il était debout et commençait à téter !
Difficile d'aller en safari photo en Afrique sans revenir avec des photographies de gros chats !
Parmi ces félins, le lion est le plus souvent observé, d'autant que les téléphones des guides-chauffeurs entretiennent la légende de ce roi des animaux en échangeant les observations de chaque groupe de lions.
Les lions sont ainsi identifiés par clans, et chacun est nommé. Serions-nous dans un Walt Disney ?
Le guépard est par contre plus rare à observer. Au point que notant sa raréfaction, Tony et Sylvie Crocetta ont fondé une nouvelle association dont le but est la protection de ces superbes félins : « Cheetah for ever ». Il s'agit, par la présence d'une équipe en permanence sur le terrain, de protéger les femelles et jeunes guépards des prédateurs et d'une trop grande pression touristique.
Le tri des photos se poursuit, et il risque de durer encore longtemps !
Les berges du lac Baringo abritent une très grande diversité d'espèces, essentiellement aviaires, même si quelques varans du Nil, hippopotames ou crocodiles cohabitent.
Certaines espèces semblent chercher la difficulté : construire, ou plutôt tisser à l'aide de longues herbes, un nid dont l'ouverture est en-dessous, et donne juste au-dessus de l'eau, est-ce vraiment le plus pratique ? A en croire l'agilité des tisserins, cela ne semble en tous cas pas leur poser le moindre problème.
D'autres ont choisi de chercher leur nourriture sur des îlots végétaux. Même si les plus grands îlots sont assez denses pour supporter le poids d'un hippopotame, le jacana profite de ses pattes aux doigts démesurés pour se déplacer facilement à la surface de ces herbes flottantes.
Notre voyage-photo de cette année a été un peu plus court que les années précédentes, mais après deux semaines passées en famille au Kenya, nous rentrons avec plus de 26000 photos de vacances ! Rassurez-vous, nous ne les présenterons pas toutes sur le site...
Pour cette découverte de la faune africaine, contrairement à nos habitudes, nous n'avons pas préparé le voyage par nous-mêmes, mais nous sommes partis avec « Melting Pot Safari », une société franco-kenyanne fondée par Tony Crocetta.
Les trois premiers jours sur place ont été consacrés à la découverte du lac Baringo et de ses alentours. A cet endroit, l'avifaune est particulièrement abondante et les sorties en bateau sur le lac permettent de multiplier les observations. Notre guide ornithologique, Titus Kangor, gérait parfaitement ces trois journées en nous réservant chaque jour de nouvelles observations.
Dès le premier jour, Laurence a été ravie de trouver un de ses oiseaux préférés : l'anhinga, que nous n'avions jusqu'à alors qu'aperçu en Australie. Ici, le premier fut un évènement, puis un autre, encore une autre... rapidement,nous ne les comptions plus !
Un des autres oiseaux que nous espérions voir était de la famille du martin pêcheur : l'alcyon pie. Et pour cette espèce également, ce lac est un excellent lieu d'observation.
Avec l'été les mantes religieuses réapparaissent dans les buissons autour de la maison. Si dans la journée celles-ci restent discrètes, un peu d'humidité le soir lors de l'arrosage provoque leur remontée vers les tiges les plus hautes.
Presque continuellement immobiles, les mantes ne s'activent que lorsqu'une proie passe à proximité. Malheur alors à ce criquet imprudent que la mante dévore alors que celui-ci se débat encore entre les pattes de sa prédatrice.
Cette année, les chevreuils semblent particulièrement apprécier notre jardin, préférant sans doute notre prairie un peu sauvage aux jardins tondus alentours. Les nouvelles constructions dans leurs anciennes zones de pâture et de repos sont aussi sûrement une raison de chercher plus de calme ici...
Ainsi, nous avons souvent observé une jeune femelle venant se coucher dans l'herbe à proximité de la maison, une autre accompagnée de deux jeunes. La confiance de ces chevreuils est telle que nous pouvions même déambuler - discrètement - sur la terrasse sans chercher à nous dissimuler pendant que les chevreuils broutaient les pissenlits à une quizaine de mètres de nous !
C'est un vrai plaisir d'observer depuis le salon le comportement d'une mère venant caliner et lécher son petit...
Laurence profite du printemps pour rechercher de nouveaux insectes dans notre jardin-prairie. Et chaque observation (ou presque !) réserve de nouvelles surprises.
Par exemple, c'est la première fois cette année que nous observons cette mouche scorpion, ou panorpe. Si la femelle est plus discrète (ci-contre), le nom de cette espèce devient évident dès que le mâle se montre : à l'extrémité de l'abdomen du mâle, un organe copulateur se redresse et s'enroule à la manière de la queue d'un scorpion (ci-dessous) !
Pas d'inquiétude cependant, cet appendice est tout à fait inoffensif, il ne sert que pour l'accouplement. Cette mouche se nourrit d'insectes et de miellat de pucerons. Elle fréquente de préférence les lisières de forêt.
La couvaison d'un couple de petits gravelots a commencé au fond de la réserve du Teich. Mais en attendant une attitude originale pour diversifier les photos, les observations se portent sur les autres visiteurs... Linottes mélodieuses, traquets motteux, bergeronnettes printanières, les passereaux profitent ainsi de cette manne printanière. C'est le cas pour cette linotte mâle, dont le bec déborde de graines, la poitrine rouge venant colorer ce milieu vert printemps ! |
La réserve ornithologique du Teich offre des observations nombreuses et variées. Si de nombreux photographes y viennent en avril pour photographier les mâles chanteurs de gorgebleue au sommet des branches des buissons de tamaris, ceci ne permet que des images lointaines de ce magnifique oiseau. |
Mais avant de couver, il faut pondre, et avant de pondre, il faut s'accoupler...
Les couples se forment dans la réserve ornithologique du Teich et le choix de l'emplacement du nid devient difficile tant le nombre de couples est important cette année !
En parallèle, les accouplements se succèdent, parfois plusieurs fois dans la journée pour un même couple. Les plus nombreuses - mouettes rieuses et échasses blanches - peuvent ainsi être observées tout au long de la journée en train de s'accoupler. Mais d'autres accouplements sont plus rares ou plus éloignés, et rares sont les chances d'en prendre de bonnes images.
Cette année, le nombre de couples d'avocettes nicheuses a fortement augmenté, ceci a permis de voir pendant quelques jours des accouplements en nombre de ces magnifiques oiseaux. Comme pour les échasses, les signes précurseurs permettent heureusement au photographe de se préparer, car le mâle ne tient en équilibre sur la femelle que quelques secondes !
Les petits gravelots ont également entamé la nidifcation, mais pour eux également, la part de chance est très importante pour assister à leur parade et accouplement. Pourtant la parade comporte des postures étonnantes : le mâle défile au pas de l'oie sur l'aire de reproduction choisie !
Pluie et un peu de soleil, température en hausse, il n'en faut pas plus pour que la végétation explose en ce mois d'avril ! Et le temps nous manque pour juguler ces pousses, tondre la pelouse, ou plutôt la prairie de notre jardin. |
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Les massifs commencent aussi à se couvrir de fleurs. Et sur ces fleurs, ce sont de nouveaux thomises que Laurence et Maud découvrent. Xysticus cristatus, de couleur marron, a du mal à se cacher parmi les fleurs jaunes d'euphorbes pour attendre à l'affût le passage d'une proie. |
Les nouvelles technologies seraient-elles la mémoire universelle ? C'est bien souvent ce que médias et discours tentent de nous faire croire.
Pourtant un triste exemple montrent que ces informations qui parcourent le monde à la vitesse des réseaux informatiques sont hélas aussi fugaces que rapides à se diffuser.
Ainsi, quelques mois seulement après la triste nouvelle de la disparition de Christophe SIDAMON PESSON, nous regrettons que le magnifique site partageant ses superbes images ait été fermé. Nous devons avec regrets retirer le lien correspondant de notre site, mais, s'il s'efface ainsi d'internet, Christophe heureusement restera dans nos souvenirs.
Ses publications papier, toujours présentes aux éditions Hesse, remplissent pleinement le devoir de conservation, que les nouvelles technologies semblent si rapidement oublier.
Avec le printemps, la nidification se prépare chez les oiseux. Et pour séduire la belle, il faut se faire beau !
Les plumages changent donc et prennent les couleurs de parade, certains ornements reviennent ainsi annuellement.
Pour les barges à queue noire, les teintes ternes de l'hiver vont laisser place à une magnifique coloration rousse. La transformation s'effectue entre mi-mars et mi-avril.
Les visiteurs de l'hiver ne sont pas encore tous partis, les nicheurs commencent à arriver. La réserve ornithologique du Teich change de population et les oiseaux sont nombreux à cette période.
Avant de quitter la région pour partir nicher en Europe du Nord, les bécassines des marais se montrent en petit groupe. Ainsi, il est fréquent d'en observer quatre, cinq, six ou même plus se toilettant, et profitant des rayons de soleil dans une posture étrange ! Les rectrices toutes écartées, en équilibre sur une patte, l'oiseau penche sur le côté et le photographe se demande s'il ne va pas basculer ! Ce comportement leur permet de profiter du rayonnement solaire pour favoriser l'assimilation d'une partie de l'enduit qu'elles étalent sur leur plumage (merci Claude Feigne, orinthologue de la réserve du Teich, pour ces explications). |
La dernière galerie mise en ligne est déjà ancienne, mais en ce début mars, nous avons ajouté une galerie d'images d'Australie, précisément du Queensland. La carte des galeries continue donc de se compléter peu à peu...
Le mois de février est très chargé en préparation de dossiers pour quelques concours : le Wildlife Photographer of the Year à Londres, le concours ANZANG à Adélaïde, et depuis l'année dernière Maud participe au concours European Wildlife Photographer of the Year organisé par la GDT en Allemagne. Cette année, Corentin, Brieuc et Hervé y tentent aussi leur chance aux côtés de Maud.
Sélectionner les photographies de chacun d'entre-nous, préparer les images, les légender... cela occupe bien des soirées !
D'autre part, nous avons remarqué que sur les sites de ces concours, il était difficile sinon impossible de retrouver l'historique des années précédentes. Par exemple, pour le concours de Montier en Der, la refonte de leur site en 2011 a conduit à la perte de toutes les galeries des concours des éditions précédentes.
Afin de ne pas perdre cet historique, nous avons choisi de retracer les différentes photographies primées pour chacun d'entre-nous. Vous trouverez ces pages à partir des fiches de présentation de chaque membre de la famille dans la section Auteurs de ce site.
Les enfants ont ainsi un palmarès bien plus large que les parents !
Nous sommes retournés à Laval pour la septième édition de Festimages, auquel une image de paysage de Laurence avait été retenue en sélection finale.
Cette année, ce ne fut qu'un passage en coup de vent, effectuant l'aller-retour dans la journée du samedi. Nous y avons retrouvé une ambiance chaleureuse comme nous l'avions trouvée en tant qu'exposants l'année dernière. Une trentaine d'expositions étaient présentées, cette année encore profitant de l'espace du Parc des Expositions de Saint Berthevin.
Parmi toutes les images présentées, nous retenons une exposition à caractère naturaliste sur les araignées, de belles images de hibous des marais, des paysages autour du cercle polaire rappelant des ambiances islandaises. D'autres sujets tout aussi bien traités ont permis de compléter cette visite, et même si quelques expositions ont déjà été vues par exemple lors de la dernière édition du Festival de Montier en Der, c'est toujours un plaisir de voir de belles images comme celles de l'exposition « Au coeur des roseaux » de Michel d'Outremont.
L'après midi s'est terminée par la remise des prix, en avant-première de laquelle le président du Jury Kyriakos Kaziras a présenté quelques images sur les ours polaires et ses voyages au cercle polaire arctique. Nous avons particulièrement apprécié le naturel de ce photographe professionnel. Notre court passage à Laval s'est terminé après la remise des prix, au cours de la quelle une photographie de martin pêcheur a permis à Corentin de remporter son troisième prix à ce Festival.
Hélas, une menace pèse sur ce deuxième Festival français : le site du Parc des Expositions a été vendu à des investisseurs et ne sera désormais plus disponible pour accueillir cette manifestation. Espérons que le fondateur, Yves Chauvin, trouvera les appuis nécessaires pour relocaliser expositions, et conférences dès l'édition 2015-2016.
Les bilans annuels s'écrivent le plus souvent à la fin du mois de décembre... Nous sommes donc en retard ! Mais voici une courte synthèse de notre année photographique 2014.
La présentation de nos images s'est faite à travers nos expositions, présentées en début d'année à Festimages à Laval, puis début avril à Latitudes Animales. La fin d'année nous a vu rejoindre une agence photographique Naturagency.
Un autre moyen de faire partager des images est de participer à des publications. Sur ce plan, l'année 2014 a vu plusieurs ouvrages reprendre des images de toute la famille. Ainsi, un livre anniversaire du Festival Nature Namur a consacré une double page à la présentation d'une série familiale de photographies d'une scène de chasse d'une ourse noir. Un autre livre anniversaire, cette fois à l'occasion des dix ans du concours australien ANZANG, « Wild Australasia », propose parmi les photographes retenus un article commun sur Brieuc et Maud. Le frère et la soeur ont également bénéficié d'un article publié dans le numéro 41 de la gazette des terriers, magazine édité par la Fédération des Clubs Connaître et Protéger la Nature. Les photographies de Maud ont également été mises en valeur en étant publiées, l'une dans l'agenda 2015 du concours australien ANZANG, l'autre dans l'agenda 2015 du Wildlife Photographer of the Year de Londres.
Côté concours, ce sont Brieuc et Corentin qui ont vu leurs images récompensées. Corentin a tout d'abord remporté le deuxième prix de sa tranche d'âge à Festimages avec une photographie d'accouplement de milans, puis Brieuc, bien que non primé, est heureux d'avoir atteint la sélection finale du prix « Rising Star » du prestigieux concours Wildlife Photographer of the Year de Londres. Il s'agit d'un prix récompensant un dossier de plusieurs images pour un jeune espoir de la photographie entre 19 et 25 ans. Les dernières années ont vu se succéder à ce palmarès Vincent Munier, Bence Mate, et Michel d'Outremont cette année. L'année s'est terminée par une autre récompense d'une image de Corentin à Montier en Der, présentée dans les actualités de novembre 2014.
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