Pour un commentaire sur ces actualités ou sur le site, envoyez-nous un mail à partir de la plume en haut à droite de cette page.
Il est plus fréquent de repérer la présence du râle d'eau par son chant rauque que par son observation directe. Mais parfois, il se hasarde à traverser une zone à découvert, le plus souvent alors au pas de course pour vite retrouver la proximité d'un refuge. Celui-ci se prenait de plus pour un troglodyte, retroussant l'extrémité de sa queue à la manière du petit passereau tout aussi discret que lui. |
Les jeunes martins pêcheurs sont toujours attendus avec ferveur dans la réserve ornithologique du Teich à partir de fin août. Les photographes sont plus nombreux que les martins ! et si le silence est à peu près respecté dans l'observatoire tant que l'attente se poursuit, les rafales mitraillent litéralement les oiseaux dès que ceux-ci se posent à moins de 50 mètres ! Que de photos à jeter en fin de journée... Alors que l'observation permet de limiter les déclenchements aux vraies opportunités, lorsque l'oiseau accepte de se percher à une distance raisonnable. Ne vaut-il pas mieux rentrer avec un nombre réduit d'images que nous aurons pris le temps de composer, pour lesquelles la frénésie de l'index déclencheur aura su attendre une posture particulière, plutôt qu'avec une carte remplie d'images dont la durée de vie ne sera que celle du clic de suppression vers la corbeille ? Prenions-nous 500 images de suite sur pellicule ? |
Gât mort, ce nom ne donne pas vraiment envie de s'y rendre, et pourtant...
Il s'agit d'un cours d'eau qui traverse la Gironde pour se jeter dans la Garonne. Le long de son cours, il traverse des zones de lagunes, et quelques tourbières.
Sur la commune de Louchats, quelques sentiers parcourent ces zones, et permettent d'y rechercher plantes, insectes, amphibiens, et quelques oiseaux. Laurence y a ainsi trouvé quelques gentianes des marais et une libellule : le leste vert. |
Un autre de nos souhaits de notre quatrième voyage en Australie était de voir un petit marsupial, connu sur internet sous le sobriquet de l'animal le plus heureux du monde !
Son véritable nom est le quokka, et il se trouve essentiellement sur l'île de Rottnest, au large de Perth.
Ce petit animal est une véritable peluche sur pattes. Habitué à la présence humaine sur cette île dont il est le principal sujet d'attraction, il se laisse approcher facilement, ou plutôt s'approche lui-même si vous restez quelques minutes assis à proximité.
En effet, revers de la médaille, cette proximité est liée au nourrissage par les touristes avides de selfies qui visitent en masse cette île en été, et ce malgré les multiples panneaux qui interdisent tout nourrissage.
Nous nous sommes éloignés de zones habitées pour le retrouver dans un milieu naturel et l'observer sans dérangement.
Car n'oublions pas, ce petit animal si attachant voit sa population en fort déclin, l'île de Rottnest restant presque son dernier lieu de résidence.
Notre premier voyage en Australie remonte à 2008, suivi d'un deuxième en 2012, un autre en 2014, et nous y sommes encore retournés un mois cette année !
Rien qu'entre wallaby et kangourou, de nombreuses espèces nous sont encore inconnues. Ainsi, si nous avions déjà rencontré l'euro - ou wallarou à droite - en 2012, nous cherchions cette année à observer un nouveau wallaby : le wallaby des rochers à pattes noires.
Nous nous sommes rendu dans un site où ce wallaby en voie d'extinction pourraît être rencontré : le parc national de Cape Range, près d'Exmouth. Ainsi, nous avons passé trois fins d'après-midi auprès de ces animaux, qui restent la journée cachés dans les crevasses, fissures et autres grottes, pour en sortir en quête de nourriture lorsque la nuit approche.
Mais ce pays est si vaste que nous n'en avons encore découvert qu'une toute petite partie, donc ce quatrième voyage ne sera sans doute pas le dernier...
Nous sommes retournés sur un site étrange près de Cervantes au nord de Perth, le parc national de Nambung. Dans un désert de sable, des concrétions calcaires semblent surgir du sol. De taille diverses - quelques dizaines de centimètres à presque 5 mètres - ces pinnacles parsèment le désert. Ils se seraient formés il y a environ 180 000 à 500 000 ans, dans un climat plus humide, en partie à cause de l'action de la végétation. A la place du désert, il y avait alors une forêt ! |
Le mois de juin est un mois propice à la photographie d'insectes. Les papillons sont nombreux, des accouplements se font sur ou sous les feuilles, comme ces punaises arlequins sur une feuille d'ortie. Cette année, autour de la réserve géologique de Saucats-La Brède, Laurence a tenté de pister le Fadet des Laîches. Ce n'est heureusement pas le cas de ce Paon du jour ou de cet autre discret papillon de nuit de la famille des Pterophoridés. |
La météo de cette année fait encore des siennes ! Les arrivées d'oiseaux nicheurs sur la réserve du Teich se sont décalées d'environ deux semaines, et les départs également.
Ceci nous a permis d'observer un grand nombre de pluviers argentés, dont des mâles ayant déjà changé de robe pour se vêtir du magnifique contraste noir et blanc de leur plumage nuptial.
Pour la nidification par contre, non seulement les oiseaux sont arrivés tardivement, mais les nids installés début mai ont été ravagés par le passage d'un terrassier noir et blanc : un blaireau est venu se régaler des oeufs déjà pondus, et la zone de nidification se retrouve maintenant presque déserte .
Après les ravages déjà constatés l'année dernière, cette deuxième année consécutive avec une chute drastique de la nidifcation risque de se répercuter sur la fréquentation des prochaines années.
Outre les phénomènes climatiques qui ont et auront une influence sur la présence de différentes espèces, les activités humaines sont tout autant impactantes.
Ainsi, si nous avions la chance d'observer très régulièrement tout au long de l'année des chevreuils dans notre jardin, s'approchant parfois jusqu'à monter sur notre terrasse, la construction immobilière de part et d'autre de notre terrain a réduit sensiblement leur présence.
En recherchant dans nos archives, nous avons constaté que jusqu'à fin 2015, nous avions photographié des chevreuils très régulièrement, tout au long de l'année, mais plus aucune image depuis que les travaux de voisinage ont débuté.
Nous ne profitons donc que davantage d'une observation d'une jeune femelle qui non seulement est revenue dans notre jardin en ce début mai, mais s'y est aussi sentie en sécurité au point de se coucher sous les accacias pendant une demi-heure.
Espérons que ces observations se renouvelleront...
La seule fois que nous étions allés en Camargue remonte à... plus de 25 ans !
Cette année, nous avons donc profité d'un peu de vacances au printemps pour retourner dans cette région avec Maud et Corentin.
Et bien sûr, comment évoquer la Camargue sans parler des flamants roses ?
D'autant que s'ils sont présents en nombre sur toute la région, un site en particulier permet des observations exceptionnelles : le parc de Pont de Gau.
Les flamants y vont et viennent librement, mais étant nourris deux fois par jour, ils sont attirés en nombre entre le lever et le coucher du soleil. Ils repartent chaque soir passer la nuit au milieu de l'étang du Fangassier, assurant la sécurité de la colonie jusqu'au lendemain.
Mais il n'y a pas que des flamants roses en Camargue, et avec un peu d'observation, d'autres oiseaux peuvent y être découverts.
Si nous étions allés dans la région en espérant voir des guêpiers, nous avons été déçus du retard migratoire de cette année.
En effet, alors que mi-avril les guêpiers sont habituellement présents, cette année, aucun n'avait encore été aperçu lors de notre semaine sur place.
Mais Hervé et Maud ont eu la chance de repérer un cochevis huppé, qui s'est vite révélé être un couple, puis un deuxième couple, préparant une nichée d'après les allers-retours de la femelle venant chercher des matériaux pour l'aménagement du nid.
Et comme il y a toujours une part de chance, Maud a aussi pu saisir un hibou des marais, qui n'est resté perché que quelques instants avant lui aussi de rejoindre au pied de ces buissons sa probable nichée.
Cette question fait de plus en plus débat, avec en ce moment, de nombreux médias qui abordent ce sujet suite à différentes études montrant la disparition accélérée de certaines espèces, parfois même très communes.
Sans être directement témoins de ces pertes d'effectifs, nous observons toutefois à la seule échelle de notre jardin, des variations importantes de présence à la mangeoire d'une année à l'autre.
Ainsi, pour le grosbec casse-noyaux, nous n'avions jusqu'à cette année observé que quelques rares individus. Cette année, ils sont de passage en nombre et il arrive que nous observions simultanément plus de 10 individus en même temps !
Il semble que cette présence exceptionnelle se répande sur l'ensemble du territoire. Il s'agirait d'oiseaux nordiques, venus en masse cet hiver, sans que les causes de cette abondante migration ne soient clairement établies. Par contre, les bouvreuils sont restés invisibles plusieurs années de suite, et les sitelles ne se sont toujours pas montrées cette année.
En ayant rejoint le club photo de Gradignan Aquitaine Images, nous avons découvert le fonctionnement des concours de la Fédération Française de Photographie.
Au premier abord, il n'est pas facile de se retrouver dans les différents thèmes, les concours sur tirages papier, ou en images projetées, les différents niveaux depuis le régional jusqu'à la Coupe de France...
Certains concours demandent une participation individuelle, d'autres collective au niveau du club... Bref il y a de quoi s'y perdre !
Vu nos sujets de prédilection que sont les différents thèmes de la photographie de Nature, nous avons limité nos participations aux concours ouverts dans cette catégorie, et aux concours destinés aux jeunes photographes pour Corentin et Maud.
Et les résultats sont plus qu'encourageants ! Au niveau club, Aquitaine Images se classe cette année à la deuxième place de la Coupe de France Nature sur tirages papier, et remporte le concours National 1 en images projetées, se propulsant ainsi en Coupe de France pour l'année prochaine.
Pour la section Couleur sur tirages papier, le club se classe troisième de la Coupe de France.
Parmi les images que nous avons présentées dans la sélection du club, la deuxième meilleure note de la Coupe de France a été attribuée à une photographie de Maud représentant un thomise dans une fleur de rose.
A titre individuel, Corentin remporte le concours régional jeunes, et prend la cinquième place du concours National en osant une série de photos de nature pour le thème imposé "Contraste". Maud pour sa part se classe quatrième du concours national jeune 18-25 ans, avec un dossier intitlué "Octopattes", pour une série d'images d'araignées.
Cette année, nous avons l'impression que l'hiver est absent, très peu de journées froides, mais la pluie ne cesse. Pleuvrait-il ainsi sans discontinuer ou presque depuis l'automne dernier ?
Cette pluie n'empêche pas heureusement les oiseaux de venir s'alimenter à la mangeoire. Par contre, leur plumage s'en ressent et ce chardonneret tout mouillé mérite-t-il encore son qualificatif d'élégant ?
Par contre, la pluie donne aussi des occasions d'images moins courantes. Alors profitons que la luminosité baisse pour réduire la vitesse de prise de vue et enregistrer en arrière plan ces gouttes de pluie que le gros bec supporte sans sourciller.
Nos dernières images de passereaux prises dans le jardin en hiver datent déjà de... 2013 ! Alors tant pis pour la météo peu engageante de ce début d'année et essayons de reprendre cette pratique de proximité à partir de l'affût que nous aménageons dans une pièce de la maison, devant laquelle nous plaçons notre mangeoire hivernale.
Les espèces présentes cette année ont été les habituées qui viennent même réclamer à la fenêtre lorsque la mangeoire est vide : les mésanges bleues et charbonnières, accompagnées d'une foule de chardonnerets élégants, de pinsons des arbres et de quelques cousins pinsons du Nord, de verdiers.
De temps en temps un accenteur mouchet s'aventurait au milieu des autres, tandis que les tarins des Aulnes (ci-contre) disputaient les meilleures places aux chardonnerets.
Mais pas de sitelle, ni de rougegorge !
2017 a été le début d'une nouvelle facette de nos activités photographiques.
En effet, si nous avons jusqu'à maintenant fréquenté les Festivals de photo soit comme visiteurs, soit en tant qu'exposants, nous n'avions jusqu'alors participé aux concours photographiques que pour soumettre nos photos aux différents jurys. Et en 2017, pour la première fois, nous avons été sollicités pour passer de l'autre côté du miroir, et devenir nous-mêmes membres de jurys.
Hervé s'est ainsi retrouvé en mars dans le jury du concours National Nature de la Fédération Française de Photographie. Avec Laurence, nous avons été sollicités pour être les juges du concours international de Pessac en octobre, pour la catégorie Nature, mais un soucis de santé à empêché Hervé d'y participer. Et nous avons déjà plusieurs demandes pour l'année 2018.
Côté exposition ou voyages, l'année a par contre été moins riche : juste une présentation de notre exposition sur le Canada dans notre village, et un tout petit voyage d'une semaine en Angleterre pour Corentin et Hervé.
Ah si, j'allais oublier que Corentin a été retenu par le Festival Natur'Images de Tignécourt pour une exposition commune dédiée aux jeunes photographes. Deux de ses images seront ainsi présentées dans une exposition collective de 6 jeunes photographes en avril 2018.
Côté concours, pas de victoire en 2017, mais des résultats qui nous encouragent toujours à poursuivre.
Le Wildlife Photographer of the Year de Londres a retenu en phase finale les 5 images proposées par Corentin. Hervé et Corentin ont également été sélectionnés en phase finale du concours allemand European Wildlife of the Year organisé par l'association GdT. Le Festival de l'oiseau d'Abbeville a retenu en phase finale des photos de Maud et de Brieuc, et en Belgique, c'est au concours AVES que Corentin a également atteint la phase finale. Enfin, Hervé et Corentin ont été exposés au Festival de l'Oiseau d'Abbeville.
Accueil > Actualités > Archives 2018